Côte d’Ivoire/Violences à l’Abattoir de Port-Bouët. MA-MIRAH exprime sa solidarité et dénonce

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Une vive tension a éclaté lors du lancement officiel des équipes de contrôle et d’inspection sanitaire vétérinaire, une initiative inscrite dans la feuille de route 2024 du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH). Cet événement, organisé à l’Abattoir de Port-Bouët, a été marqué par des violences inattendues, impliquant des agents du ministère et des loubards.


Selon la déclaration de la Mutuelle des agents du ministère (MA-MIRAH) en date du 20 novembre 2024, les troubles auraient été orchestrés par M. BOA Valérie, directeur par intérim de l’Abattoir de Port-Bouët. Celui-ci, avec l’appui d’individus armés de gourdins, aurait pris part à des actes d’agression physique, morale et verbale à l’encontre du ministre des Ressources Animales et Halieutiques, présent sur les lieux, ainsi que plusieurs de ses collaborateurs.


Des violences en présence d’autorités officielles.
Malgré les formalités administratives respectées et l’absence d’objection du District Autonome d’Abidjan, les incidents ont éclaté en présence du Préfet d’Abidjan, qui assistait à la cérémonie. Des agents du ministère ont été violentés, des équipements détruits, et des bâches brûlées, provoquant un climat de terreur sur le site.
Ces violences ont laissé plusieurs agents blessés, tandis que d’autres sont psychologiquement affectés par ces événements. Les scènes de brutalité, combinées à l’usage de menaces verbales, ont été fermement condamnées par la MA-MIRAH.


Appel à des sanctions exemplaires.
Dans une déclaration officielle signée par son président, M. Sylla Soumaila, la MA-MIRAH a dénoncé « avec la plus grande énergie » ces attaques qu’elle qualifie de graves atteintes à l’autorité et à la dignité des agents en fonction. La mutuelle a exprimé son soutien total à l’égard du ministre et des agents affectés, tout en demandant l’ouverture d’une enquête.


<< Nous sollicitons M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, afin qu’une enquête soit diligentée pour situer les responsabilités et prendre des sanctions exemplaires >>, a déclaré M. Sylla.
Cet incident met en lumière les défis auxquels le MIRAH fait face dans l’exercice de ses fonctions pour garantir la santé publique et le bien-être des populations. Le silence des autorités locales face à cet acte violent soulève également des questions sur les tensions internes liées à la gestion de l’Abattoir de Port-Bouët.


En attendant les suites judiciaires et administratives, la MA-MIRAH reste mobilisée pour défendre les droits et la sécurité des agents du ministère.

Yero Kouadio

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