La ville de Dimbokro, ainsi que tous les villages connectés au réseau hydraulique de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) sont confrontés depuis deux semaines, à des difficultés d’approvisionnement en eau potable.
Jusqu’à ce jour , les responsables de la SODECI ne donnent pas d’information claire sur la situation qui y prévaut et les populations ne savent à quel sain se vouer . Et pour se désaltérer, les solutions sont peu nombreuses. Acheter des bouteilles d’eau, quitte à grever son budget, ou faire avec les moyens du bord comme Augustin.
« Parfois on peut faire bouillir l’eau le soir », explique cet enseignant, « mais quand on a besoin d’eau rapidement, car les enfants ont soif, on est obligé de filtrer juste avec un peu d’eau de javel pour tuer les premiers microbes ». « Vivement que l’eau revienne », souffle-t-il. En attendant, autorités et population regardent avec anxiété le ciel, dans l’attente de la première pluie.
La situation devient intenable dans la ville et l’hôpital général fonctionne difficilement. Un appel est lancé aux autorités compétentes pour qu’une solution dans l’urgence puisse être trouvée pour rendre ce liquide disponible dans les ménages de Dimbokro et dans certains services spécifiques.
« Le N’zi a presque tari et cela nous cause des problèmes. C’est à partir de cette eau de source que nous alimente le centre de traitement d’eau d’Ahua, a expliqué un responsable de la Société de distribution de l’eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il a assuré que des citernes de l’Office national de l’eau potable (ONEP) viendront ravitailler les ménages. Les populations invitent les autorités compétentes à trouver le plus rapidement une solution idoine à cette situation à Dimbokro.
N Konan