Propos du donateur, le ministre Sidi Touré et de L’IEPP de Botro, Doh Jean Alexis
Sidi Tiémoko Touré. «Cette localité a été pendant longtemps une localité déshéritée sur le plan des différentes infrastructures scolaires. Et nous avons commencé par l’équipement scolaire de plusieurs villages en matière d’établissements scolaires. Aujourd’hui c’est la cantine de Bouakama. Nous espérons pouvoir continuer sur la liste des besoins des pi en termes de suivi de leurs enfants, c’est-à-dire que les besoins vont jusqu’aux besoins des enseignants, aussi bien même sur les craies. Autant d’éléments que nous avons soumis à Madame la ministre Mariatou, qui certainement aura une bonne écoute par rapport à ces différentes attentes. L’objectif principal de tout cela, c’est de nous rassurer que nos enfants, sur la ligne de l’objectif fixé par le gouvernement, c’est-à-dire leur scolarisation à 100% pour ceux qui ont l’âge d’aller à l’école puisse être effective dans les contrées les plus reculées. C’est à cet effet, que sans réserve, avec le concours de personnel préfectoral avec à sa tête M. Le sous-préfet, nous avons, nous avons pris des initiatives pour pouvoir nous rassurer que chacun reçoive un certain nombre de promesses du gouvernement qu’elle que soit la distance qu’il a pra rapport au centre principal des villes et Bouaké etc. La fourniture de la cantine en vivre est du ressort du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. C’est l’ordre normal des choses. Nous avons mis à disposition une cantine qui rentre dans leur mécanisme opérationnel. Après je pense que certainement il y a une direction en charge des cantine qui fournira les aliments. Je n’ai pas de doute là dessus. L’IEPP m’a rassuré que cette cantine sera fonctionnelle dès cette année pour le bonheur des enfants. C’est une bonne nouvelle d’apprendre qu’ici les filles sont plus nombreuses à l’école que les garçons. Sur 146 comme effectif, il ya 66 garçon contre 80 filles. C’est une très bonne nouvelle. Mais il faut continuer la sensibilisation pour qu’un enfant, fille ou garçon ne soit dans les champs mais bien à l’école. C’est une préoccupation géniale. Je n’ai pas d’inquiétude à ce niveau, c’est déjà fait par la ministre de L’Education Nationale et ses collaborateurs. Notre mission à nous, c’est de nous rassurer que les infrastructures existent»
Gohoun Saint Jean Alexis, IEPP Botro. « Nous avons pris fonction le 16 septembre dernier, et tout de suite nous nous sommes mis au travail. Nous avons trouvé une situation alarmante, et donc il y a du travail à faire, notamment au niveau de tout ce qui est matériel didactique, des infrastructures scolaires. La circonscription de Bodokro à un manque criard d’écoles préscolaires, nous avons un manque minimum de 70 enseignants. Nous avons donc été heureux d’être aujourd’hui avec M. Le ministre qui est un maillon essentiel dans cette région. Nous sommes venus précipitamment pour lui présenter le tableau de la circonscription de Bodokro. Je m’explique assez difficilement le fait qu’il y ait plus de filles que de garçons dans cette école. Nous venons de commencer. Nous sommes venus pour faire comprendre aux parents que la place de l’enfant c’est à l’école et nulle part ailleurs. Filles comme garçons, ils de ont être à l’école».
JPH
