Katiola, suite de la disparition du jeune chauffeur/Finalement le village d’Attienkaha a été incendié

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Le village d’Attienkaha a été incendié mardi, par un groupe de jeunes révoltés, venus de Katiola en vue de protester contre la disparition de Hamed Sogodogo, un jeune chauffeur dont ils n’ont plus de nouvelles depuis le 22 août alors qu’il était venu descendre les joueurs de son équipe ayant participé à la finale d’un tournoi en ville, a constaté l’AIP.

SOCIÉTÉ | AIP | 28 Aug 2018 à 21:52:13
Le village d’Attienkaha a été incendié mardi, par un groupe de jeunes révoltés, venus de Katiola en vue de protester contre la disparition de Hamed Sogodogo, un jeune chauffeur dont ils n’ont plus de nouvelles depuis le 22 août alors qu’il était venu descendre les joueurs de son équipe ayant participé à la finale d’un tournoi en ville, a constaté l’AIP.

Les habitants ont déserté les lieux. Certains jeunes s’adonnaient à cœur joie à des pillages des domiciles emportant poulets, cabris moutons, télévision et autres articles divers.

Les faits remontent dans la soirée du 22 août après la finale de la coupe des présidents de clubs de Katiola, remportée par Transporteurs FC face au F.C Barakawi au terme des séances de tirs aux de 5 à 3.

Sogodogo Hamed décide alors de descendre les joueurs de son équipe (Transporteurs FC) à Kassémé, localité située à environ 7 km d’Attienkaha. Mais sur le chemin du retour, sa voiture tombe en panne. Il appelle ses frères de Katiola à l’aide.

Aux environs de 23h, quand la délégation arrive sur les lieux, il trouve un véhicule stationné avec les vitres montées mais personne à l’intérieur. Pire, le conducteur ne peut être joint.

Les parents de Sogodogo se rendent à Attienkaha pour signaler sa disparition aux habitants qui les aident à effectuer des recherches infructueuses pendant quatre jours.

La gendarmerie est informée qui entame des recherches pour situer les responsabilités. Plusieurs individus sont interrogés et les pistes s’orientent de plus en plus sur la sacralité du lieu où a eu lieu la disparition.

Pendant ce temps, le préfet du Hambol, Zamélé Jean Baptiste Kouamé multiplie des réunions pour calmer cette jeunesse mécontente afin de laisser la gendarmerie poursuivre son enquête. Mais ces jeunes transporteurs, ne supportant plus la patience, décident de passer à la vitesse supérieure ce mardi, en barrant la route internationale A3 pendant une demi-heure aux environs de 10h, entraînant la perturbation des activités économiques.

Ensuite, ils mettent le cape sur le village d’Attienkaha pour se livrer à des actes de pillages au point d’y décimer des habitations.

Avec Aip

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