Le championnat de la première ivoirienne est à deux journées de son apothéose. Au haut du tableau, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute. L’Asec Mimosas est championne depuis belle lurette. Mais pour 9 équipes sur les 14 en compétition, le suspense reste entier. À leur niveau, il y a ceux qui luttent pour la survie et ceux qui espèrent encore décrocher une place africaine. La lutte pour le maintien s’annonce indécise pour 4 équipes. Ce sont l’A.S Tanda, 22 points -6, la Soa,21 points -15, le Stade d’Abidjan 21 points -16 et le Séwé Sport 20 points -13. Toutes ces équipes se tiennent à un fil et devront encore batailler fort pour rester en première ligue l’année prochaine, au regard des matchs qui leur restent à livrer. La situation est beaucoup plus compliquée pour le Séwé, bon dernier avec seulement 20 petits points qui dépassent à peine la moitié du goal différentiel du leader. le secrétaire général des « Séwékés », en est bien conscient. << Tout est entre les mains de Dieu. Si nous gagnons, dimanche, contre l'Asec, tout sera possible >>, pense Lavry Jean-Claude. Les militaires ne sont pas non plus à l’abri de la descente aux enfers. À égalité de points avec le Stade, le calendrier est compliqué pour eux. Ils doivent relever le défi du Sporting et de l’Africa qui ambitionnent figurer parmi les représentants ivoiriens au plan africain. Sporting et Africa doivent assurer pour atteindre leur objectif. Le Sporting est talonné de près par le F.C San-Pédro qu’il devance seulement d’un point. L’Africa 4ème au classement aura à négocier un virage dangereux contre le Wac. Les dirigeants Oyés, sonnés par une élimination en coupe nationale par une équipe sans grade, entendent se donner tous les moyens pour être africains. Pour ce faire, ils ont doublé les primes des joueurs, (25.000 à 50.000 FCFA) en cas de victoire. Mais l’Afad et Bouaké F.C sont mathématiquement dans la course pour une place africaine.
JPH