Lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre et le processus de réparation communautaire : Des acteurs de l’ex-district des savanes formés par le Midh et ses partenaires

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« Atelier de partage et de renforcement des capacités sur la prévention des violences sexuelles basées sur le genre (Vsbg) et la prise en charge des victimes ».

Ainsi est le libellé de cet atelier qui s’est tenu du 1er au 2 novembre à Korhogo. Il a réuni 35 participants dont des organisations féminines, des leaders communautaires, des chefs traditionnels et religieux. Avec une forte prédominance de la gent féminine qui représente entre 30 et 40% des participants.

Les deux journées ont permis aux bénéficiaires d’être outillés sur les généralités du processus de réparation et de justice pénale, les instruments juridiques de protection des droits de la femme et de l’enfant en période de paix et en période de guerre ainsi que sur la prévention des violences basées sur le genre, la prise en charge des victimes de violence sexuelle basées sur le genre, les droits humains et le rôle des femmes dans la médiation, la gestion des conflits et la consolidation de la paix sociale.

« Il s’agit, en outre, de présenter le programme national de réparation communautaire conçu par l’Etat de Côte d’Ivoire afin de restaurer la dignité des victimes. Notamment face aux préjudices communautaires observés au cours de la longue période de crise », explique Dominique Oula, chargé de programme à la confédération des organisations de victimes de la crise ivoirienne (Covici) et l’un des formateurs.

Le président de la section du district des savanes du mouvement ivoirien des droits humains (Midh),  a abondé dans le même sens, précisant que « c’est une question récurrente dans les trois régions dont nous avons la charge. L’objectif, c’est d’amener les gens à dépassionner le débat autour des violences basées sur le genre et délier les langues. Le fait de dénoncer ce fléau, n’est pas de stigmatiser qui que ce soit mais tout simplement, c’est la recherche d’un équilibre pour notre société », a indiqué Ouattara Yacouba.

Exécuté par le mouvement ivoirien des droits humains (Midh), en partenariat avec la confédération des organisations de victimes de la crise ivoirienne (Covici), le projet est financé par le programme des Nations-Unies pour le développement ( Pnud).

                                          Billy Kakao

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