M’bahiakro/Les populations plaident pour la libération des enfants incarcérés à Bouaké suite aux manifestations du mardi 6 mars 2018

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<< Au regard de tout ce qui a été fait, maintenant que la situation est calme, que la situation est apaisée, nous avons un seul regret, un seul grand regret, c’est que des enfants, au cours de cet évènement, ont été arrêtés et incarcérés à Bouaké jusqu’à ce jour. Malheureusement, toutes les négociations, toutes les tentatives pour aboutir à leur libération, sont jusqu’à ce jour restées vaines. Nous avons tout essayé, et nous avons bon espoir qu’un jour nous pourrons trouver la porte qu’il faut pour libérer ces enfants. Nous ne dormons pas. Que ce soit le préfet, que ce soit le député, que ce soit le sénateur, que ce soit moi-même le maire, tous les élus, nous bataillons dur pour aboutir à la libération de ces enfants et je dirais que le seul gros point noir qui reste de cet évènement malheureux que nous avons connu >>. Ces propos sont du maire actuel de M’bahiakro, Atchelaud Fausto Lewis Kouakou qui résument bien une préoccupation majeure de l’ensemble de ses populations. À savoir la libération des enfants arrêtés lors des événements malheureux survenus à la suite de l’assassinat d’une élève de 14 ans du lycée moderne de M’bahiakro. Glahou Hermone Chanceline, c’est le nom de la jeune lycéenne avait été assassinée le lundi 5 mars et son corps retrouvé dans les encablures de la prison civile, non loin du domicile familiat. Le lendemain 6 mars 2018, qualifié de mardi noir par le maire Atchelaud, des manifestations de protestation de femmes et d’élèves avaient vite fait de dégénérer. La gendarmerie avait subi la furia de ses camarades en colère. Notons qu’un effort conjugué des populations avait permis de réhabiliter la brigade de la gendarmerie quelques semaines après. Depuis lors, grâce au bons offices du préfet de la ville, du maire et des autres élus, la paix est de retour dans la cité.

Au nombre de 16, ces enfants continuent de croupir en prison à Bouaké. Le maire, les cadres et l’ensemble des élus et des populations demandent la clémence du gouvernement et celle du chef de l’État Alassane Ouattara pour qu’ils soient remis en liberté.

JPH

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