Meeting de l’opposition/Propos de Bamaba Moriféré et Gnamien Konan

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Bamba Moriféré: « Nous devons prendre la situation de la Côte d’Ivoire à bras le corps. Nous devons nous mobiliser. Le prochain round doit être la mobilisation de toutes les forces politiques dans le cadre d’une union sacrée. Ce qui doit compter pour nous, c’est la Nation. La Nation ivoirienne doit demeurer la prunelle de nos yeux. C’est la raison pour laquelle, je viens ici pour sonner la mobilisation générale pour nous permettre, dans l’unité d’action, pour dire non seulement non à ce régime, mais empêcher Monsieur Alassane Ouattara d’instaurer sa dictature. Toutes les institutions sont caporalisées. La Commission électorale indépendante qui a été l’objet et le résultat de notre lutte, et qui a été mise en place en 2000 est aujourd’hui vidée de tout son contenu et de toute son indépendance ».

« Nous assistons aujourd’hui à un passage en force. Il vient de mettre en place une Commission électorale indépendante. Pour quel but ? Tout simplement pour opérer un passage en force. Nous ne laisserons pas qu’un aventurier vienne gâter notre pays et nous vendre nos propres pièces. Ce meeting est un meeting d’échauffement. Le commencement d’une série de meetings pour manifester contre Ouattara au pouvoir. Depuis que Ouattara est au pouvoir, il y a un recul de la démocratie en Côte d’Ivoire ».

« Nous ne pouvons pas accepter qu’un aventurier vienne détruire notre pays, engage notre pays dans une dictature. La CEI est vidée de tout son pouvoir. Ouattara a multiplié les institutions. Il a nommé les sénateurs. Le constitutionnel est devenu une institution aux ordres. L’économie, tout tourne autour de la famille de Ouattara. Les centres de santé sont de véritables mouroirs. C’est un passage en force. Ouattara met une commission en place pour un passage en force. Au lieu de faire toutes ces parodies, Ouattara gagnerait à prendre un décret pour s’éterniser au pouvoir. Nous sommes venus sonner la mobilisation de toutes les forces pour dire non à Ouattara »

Gnamien Konan : « Ils savent tous qu’ils sont dans le faux. Mais le reconnaître, équivaut pour eux à perdre tous les privilèges immérités. C’est ça, mettre les intérêts de son corps au dessus de ceux de son âme. Comment construire un pays avec une école en déconstruction ? Mes ennemis, ce sont ceux qui prêtent et donnent si facilement à un continent auquel la nature a tant accordé. Le développement qu’ils ont choisi est cette superficie qui maintient les peuples dans la dépendance et dans l’indignité ».

« Personne ne nous encouragera à fabriquer des choses alors que nous possédons déjà toutes ces matières premières. Cela nous conférera sans aucun doute, définitivement la suprématie. Ceux qui contraignent, d’une manière ou d’une autre, mon peuple à les élire, n’auront aucune estime et aucune amitié de ma part. Jamais. Construire un pays ce n’est pas de le transformer en carte postale. D’ailleurs nos invités ne nous le disent pas mais regrettent de retrouver chez nous les montagnes de bétons qu’ils ont déjà chez eux ».

« Jeunesse de moi, ne croyez jamais à ces fables que racontent ces lâches: que la France va nous attaquer lorsque nous apprendrons à exploiter et à transformer nos propres ressources ». 

 

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