Mirah/ Abengourou : un atelier d’information et de vulgarisation des directives techniques pour une pisciculture durable initié.

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Afin de rendre ces Directives Techniques accessibles aux acteurs du secteur de l’aquaculture, la Direction de la Formation, de la Vulgarisation et de la Valorisation des Produits (DF2VP), du ministère des ressources animales et halieutiques (Mirah), a organisé un atelier d’information et de vulgarisation du 4 au 5 août 2022 à la mairie d’Abengourou.

Cet atelier a réuni les représentants des sociétés coopératives ainsi que les acteurs de l’administration impliqués dans la mise en œuvre de ces Directives Techniques. Il avait pour objectif, de contribuer à la relance de la pisciculture continentale en Côte d’Ivoire par la vulgarisation des Directives Techniques. Il a réuni trente-cinq participants provenant du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, des représentants des sociétés coopératives et des pisciculteurs de la zone prioritaire 2 (Zone Est), telle que définie par le Plan d’Actions National de Développement de la Pisciculture (PANDEP 2020 – 2029).

A cette rencontre plusieurs communications et échanges y compris discussions étaient au rendez-vous. Représentant le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques Sidi Tiémoko Touré, au nom du ministre monney monney Jean-Ernest, Directeur de la Formation, de la Vulgarisation et de la Valorisation des Produits (DF2VP), a tenu à saluer les initiateurs et préciser que. << La pêche produit 120 000 tonnes sur 500 000 tonnes pour satisfaire la demande nationale, la production aquacole est faible. Elle est d’environ 4 500 tonnes. Le changement climatique qui vient empirer les productions de pêche et nous contraint à renforcer et à redynamiser nos conditions d’élevage. Également les crises politico-militaires qui perturbent les diverses importations et engendrent les inflations, et par ricochet, des instabilités au niveau social. Alors pour donner une solution atténuante et efficace à toutes ces problématiques, le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques a mis en place une politique nationale qu’on a appelé la « PONADEPA » (Politique Nationale pour le Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture) >>, a t’il fait savoir avant d’ajouter.

<< Dans cette politique, il y a une vision, celle de s’auto-suffire à l’horizon 2030 en productions halieutiques qui nous nous fera dépenser plus de 200 milliards de FCFA par an. Pour ce faire, le MIRAH a mis en place le PSTACI et le PREPICO. Les activités de ces deux projets vont s’effectuer autour de certaines normes au niveau de l’aquaculture. Et se sont ces normes qu’on a appelé les directives techniques. Elles sont le résultat des différentes concertations entre toutes les parties prenantes, acteurs du secteur piscicole>>, a t’il confié. Pour lui, cet atelier va contribuer à la relance de la pisciculture continentale en Côte d’Ivoire par le moyen de la vulgarisation des Directives Techniques.

Avant lui, le Directeur Régional du ministère des ressources animales et halieutiques d’Abengourou a procédé au discours d’ouverture et souhaité une bonne activité aux participants.

En Côte d’Ivoire, le poisson constitue la première source de protéine animale, avec une consommation annuelle estimée en 2018 à 419 000 tonnes, pour une production nationale d’environ 110 000 tonnes/an, pêches et aquaculture cumulées (MIRAH, 2019). Toutefois, le potentiel de production de la pêche (120 000 tonnes) reste très dépendant de l’étroitesse du plateau continental (environ 600 km) peu favorable au développement de la pêche maritime. Dans cette perspective, l’aquaculture reste la meilleure alternative pour satisfaire la demande croissante. La pisciculture ivoirienne dispose d’importantes potentialités de développement dont 150.000 hectares de lagunes, 350.000 hectares de lacs et de nombreux bas-fonds propices à l’implantation d’exploitations aquacoles à hauts rendements (FAO, 2008). Malgré ce potentiel, la contribution de la pisciculture au PIB national (0,09 %) reste encore très faible.

La production nationale actuelle estimée à 4.500 tonnes/an (MIRAH, 2019) est à mettre essentiellement à l’actif des exploitations paysannes en milieu rural. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et l’Aquaculture (PSDEPA 2014-2020), le MIRAH en collaboration avec la JICA a mis en œuvre le Projet de Relance de la Production Piscicole Continentale (PREPICO) dont l’une des principales composantes réalisées est l’élaboration de Directives Techniques.

Yero kouadio

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