Pego Fulgence Koné dit Delhyss à présenté à ses parents du département de Niakara où il est natif, son nouvel album intitulé le… C’était le dimanche 23 août 2021 dernier au maquis Le Principal. Il était accompagné pour l’occasion de plusieurs artistes eux aussi originaires de Niakara, notamment Thiesco le Congolais et Metisco, JJ Rold, M. C Tonnerre, dit l’étoile du Nord, Wimplo de Simpa’… Ils auront réussi à faire vibrer le nombreux public venu communier avec eux dans une ambiance carnavalesque avec des chansons de plusieurs genres musicaux (le Reggae, le Zouk). Présent, ivoirecho.net a arraché quelques mot à Delhyss.
Quel sens faut il donner à votre prestation de ce jour ?
Je suis en mission pour être l’ambassadeur de la région du Hambol. C’est une mission noble et il a fallu bosser dur pour essayer d’atteindre cet objectif. Après mon diplôme obtenu à la prestigieuse école de l’INSAC, il fallait servir quelque chose de potable aux populations ivoiriennes et à mes parents. C’est ce que j’ai fait avec cet album de 12 titres qui atteste le niveau musical que j’ai acquis maintenant. J’ai voulu commencer chez moi à Niakara en offrant cette joie à mes parents d’abord, avant d’éclater sur les autre régions du pays.
Quel est le message fort de ce nouvel album ?
C’est le titre de l’album lui même, « On va s’aimer ». Je me donne pour mission de prôner l’amour et bien souvent à travers l’humour aussi. Et je demande aux uns et aux autres, aux Ivoiriens de s’aimer.
La Côte d’Ivoire est à un tournant décisif de son histoire vue l’actualité politique. Un message à la jeunesse ivoirienne dans son ensemble et au peuple Tagbana en particulier.
J’ai constaté avec regret que politiquement nous avons été fissurés. Ce n’est pas joli, ce n’est pas la Côte d’Ivoire que je connais, ce n’est pas ma Côte d’Ivoire depuis les années collège et autre. Je me suis donc dit qu’il fallait que je vienne avec un message fort, à savoir « On va s’aimer, on n’a qu’à s’aimer ». Il faut rêver mieux pour la Côte d’Ivoire. La division, ce n’est pas rêver mieux, la haine ce n’est pas rêver mieux. Rêver mieux, c’est rêver l’amour.
Entretien réalisée par JPH
