RD Congo/Jean-Pierre Bemba de retour parmi les siens avant la fin du mois

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Le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de libération du Congo, (MLC) sera de retour sur santerre natale avant la fin de ce mois. C’est par la ville de Gemena (Sud-Ubangi) qu’il effectuera son retour. Selon le programme de ce retour, il doit s’incliner devant le mausolée de son père Jeannot Bemba Saolona, avant de s’envoler pour Kinshasa le mercredi 01 août. Incarcéré à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye, depuis 2009, Jean Pierre Bemba n’avait pas reçu l’autorisation de participer à l’inhumation de son géniteur à Gemena, mais avait reçu la permission d’assister aux obsèques organisées à Bruxelles (Belgique). Cette escalle est d’une importance capitale pour lui. “Vous vous souviendrez que quand papa Jeannot Bemba Saolona est décédé, il s’est seulement limité à voir son corps à Bruxelles. Mais il doit voir là où on l’a enterré. C’est ça la porte d’entrée, il doit s’incliner. S’il commence ailleurs, c’est comme si il crachait sur la tombe de son père”, dira Alexis Lenga, l’un des secrétaires généraux adjoints du MLC qui affirme que le programme de Gemena reste “intime”. “Il va s’incliner et rester en famille avant de venir à Kinshasa le 01 août”, a précisé Alexis Lenga. 55 ans, Jean-Pierre Bemba avait été désigné candidat du Mouvement de Libération du Congo (MLC) à la présidentielle, à l’issue du 3ème congrès du parti qui s’est tenu au Centre Nganda, à Kinshasa, depuis la veille.
Ancien chef de la rébellion du MLC, Bemba avait été nommé vice-président du gouvernement de transition dans le cadre du processus de paix, en juin 2003. Candidat à la présidentielle d’octobre 2006, il s’était hissé au second tour d’un scrutin qui avait vu Joseph Kabila l’emporter. Incarcéré à La Haye (Pays-Bas), en mai 2008, suite à un mandat d’arrêt établi par la Cour pénale internationale (CPI), il a été acquitté en juin 2018, après que sa condamnation en première instance à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » en Centrafrique et annulée en appel devant la Cour pénale internationale.

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