Jean Claude Kouassi a mis le cap sur le chef-lieu de la région de l’Iffou, Daoukro, les mardi 22 et mercredi 23 août 2023, où il a sillonné en ces deux jours, une soixantaine de villages et campements. Partout où il est passé, le candidat du développement a trouvé des populations qui ont soif de changement.
A l’instar de Yao Konan, porte-parole des populations à N’têkelefê, les populations ont pris l’engagement de confier désormais leur destin au candidat du développement, Jean Claude Kouassi. Volonté qui a eu nl’adhésion des têtes couronnées qui disent être fatiguées des promesses non tenues.
Selon elles, leurs préoccupations ont pour nom les routes impraticables, le manque d’eau potable, de compteurs CIE, de salles de classes, de centres de santé, et la précarité faute de projets de jeunes. Dans sa prise de parole, Jck leur a traduit ses salutations et remerciements.
« Nous ne sommes pas en campagne. Ma présence ici est une affaire entre parents. C’est un fils, un frère qui vient saluer ses parents. Beaucoup de villages n’ont pas d’eau, de routes et c’est triste comme vous l’avez soulevé. Je sais toutes ces choses. Cinq ans après, si nous n’avons pas ces choses, il faut changer. Pourquoi continuer de voter pour celui qui ne peut pas nous aider ? On parle toujours de fétiche, mais quand ce fétiche ne peut pas nous sauver, on fait quoi ? Ils disent qu’ils n’ont pas de budget pour travailler et pourtant ils sont toujours candidats. Quand on ne peut, on dit je ne peux pas. Les réalités d’ici sont les mêmes partout. A Prikro, nous vivons les mêmes problèmes. On doit faire en sorte que cela change. Si vous êtes d’avis avec moi, alors le 2 septembre vous devez mettre fin à cela dans les urnes « , a dit JCK.
A en croire plusieurs témoignages dont celui de Léon Konan Koffi, vice-président des jeunes d’Amoikonkro, le message du candidat n’est pas tombé dans les oreilles d’un sourd. «Cette fois-ci, nous n’allons pas nous laisser distraire. Le message que nous venons d’entendre est clair. C’est un message de développement et nous adhérons pleinement. Par le passé, c’était un vote mécanique. Cela ne sera plus pareil. Notre espoir c’est JCK. Qu’il considère qu’il est déjà le président du conseil régional de l’Iffou».
A Sonannou, une autre étape de la tournée du candidat, le président du comité de base PDCI a déclaré ouvertement sa flamme pour le RHDP. «A partir de ce jour, je ne fais plus partie du PDCI. J’ai déjà signifié ma décision à mon parti. Je ne fais que la rendre officielle aujourd’hui. A partir de cet instant, je suis avec M. Jean Claude Kouassi et le RHDP pour le développement. Je me rends compte que chez l’adversaire de JCK, il n’y a pas de vérité. Il nous fait croire qu’il est le meilleur président de conseil régional en Côte d’Ivoire. Qui l’a choisi et sur quelle base ? Toutes les fois qu’il est venu ici, il nous a fait croire qu’on ne lui donne pas l’argent pour travailler. Alors comment a-t-il fait pour être meilleur président s’il ne travaille pas ? Il dit avoir réalisé 450 projets. Nous n’avons rien vu de tout cela chez nous, de Sonannou à Kongoti. Où a-t-il eu cet argent pour réaliser tous ces projets ?», s’est interrogé Kouassi Kanga Adrien, avant de crier son ras le bol face au problème de route.
«Nous sommes complètement enclavés. Vous avez notre route. Même les tricycles ont des problèmes pour passer. Même pour ses meetings il nous fait transporter dans des tricycles ou bien il nous demande de rallier le lieu du meeting à Kongoti, un village voisin, à pied».
Comme on le voit, les différents propos des populations dans plusieurs localités montrent à quel point le désamour entre elles et le vieux parti est profond.
JPH
