La Cour d’Appel de Bouaké a effectué sa traditionnelle rentrée solennelle le mardi 14 novembre 2018 au tribunal de première instance de Bouaké, en présence du directeur de cabinet du ministère de la Justice et des droits de l’homme, représentant le Garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, Sansan Kambilé.
De nombreuses autorités administratives, politiques, coutumières, militaires et des chefs de services étaient également témoins de l’événement.
Après le mot de bienvenue du procureur général Seri Balet Patrick à toutes ces personnalités, la traditionnelle réflexion du parquet général menée par le substitut général a porté sur » la dénonciation calomnieuse « . L’on en retient qu’elle constitue un délit et que son auteur doit être sanctionné. son auteur encourt une peine de prison de 6 mois à 5 ans de prison avec une amende de 50.000frs à 500.000frs.
Le représentant du bâtonnier des avocats de Côte d’Ivoire a prôné la rapidité dans le traitement des dossier pour une justice saine et intègre.
Comme il est de toute évidence que la rentrée judiciaire s’effectue à la fin dune année judiciaire et marque le début d’une nouvelle, c’est donc l’occasion pour le premier vice président de la Cour d’établir le bilan de l’année judiciaire écoulée, de dire au revoir aux anciens magistrats qui quittent la Cour pour plusieurs raisons, (affectations, mutations, appels à d’autres fonctions…), de souhaiter la bienvenue aux nouveaux et d’analyser les perspectives. Ainsi pour l’année judiciaire 2017-2018, selon le premier président Dembele Thairou, la cour d’Appel de Bouaké a rendu 911 arrêts contre 446 l’année dernière et 66 ordonnances, toute chose qui démontre de sa vitalité. Pour cette nouvelle rentrée judiciaire, ce sont 16 nouveaux magistrats qui font leur arrivée contre 09 qui partent. A tous ces magistrats il a dit merci aux une pour le travail abattu et invité les autres à poursuivre sur cette voie. » Félicitations à tous pour le travail remarquable fait. Nous devons poursuivre sans relâche malgré les difficultés, notamment le faible effectif du personnel, la difficulté d’installation des magistrats et la réduction de l’effectif des greffiers, car nous n’avons plus droit à l’erreur… », a-t-il dit en substance, avant de plaider pour la construction du siège de la Cour de Bouaké.
Notons que trois districts de la Cour d’appel de Bouaké ont été primés au cours des journées d’excellence.
JPH