Sous-préfecture d’Arikokaha/Vers un enclavement total

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Il y a à peine une semaine que le pont de la sous-préfecture d’Arikokaha, reliant les villages d’Arikokaha et de Nangoniekaha a cédé sous une forte pluie. Depuis ce fameux vendredi, date de la chute du pont, c’est le désarroi pour les populations. Comment rallier Niakara, chef lieu de département où tout se fait, (marché, scolarité des enfants, soins médicaux…) 

La solution palliative est de faire le détour par le village voisin de Badiokaha, puis ensuite par Nangoniekaha par l’ancienne route, ou toujours par Badiokaha, en tombant sur le goudron, route de Tafiré pour rallier le reste de la Côte d’Ivoire. 

Véritable parcours du combattant. Mais pas de choix, il faut faire avec ces deux tronçons qui se dégradent au jour le jour, au point où la menace de voir la sous-préfecture d’Arikokaha être coupée du reste du pays est plus que réelle. 

En attendant, les retombées de la rupture du pont pointent le nez. Elles ont pour nom, augmentation du coût du transport, (Arikokaha-Niakara 1000 frs au lieu de 700frs), rallonge du trajet, au moins 12 km s’ajoutent à la longueur du trajet normal, 27km, surplus de consommation de carburant, normal parce que le trajet est devenu plus long et la fatigue, due au détour. 

En un mot comme en mille, il y a urgence et ARIKOKAHA ATTEND LA RÉFECTION DE SON PONT. QUE DIEU FACILITE. 

JPH 

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