SOUS-PREFECTURE DE NIEDIEKAHA/ INVESTITURE DE LA COORDINATION RACI DE NIEDIEKAHA.

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A l’occasion de l’investiture de la coordination du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI) de Niédiékaha, Coulibaly Nakouhapédjan Hervé, Secrétaire Général National du RACI par ailleurs Président régional dudit parti proche de Soro Kigbafori Guillaume, nous a accordé une interview dans laquelle il livre les  raisons de leur engagement et l’objectif visé en 2020.         

Ivoirecho. Veuillez vous présenter à nos lecteurs. 

Coulibaly Nakouhapédjan Hervé. Je suis Coulibaly Nakouhapédja Hervé, Secrétaire Général National du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), enseignant chercheur, maître assistant au département de lettres modernes.     

Ivoirecho. Nous sommes au terme de la manifestation qui a consisté à installer définitivement la coordination de votre parti dans la sous/préfecture de Niédiékaha. Laquelle cérémonie tenue dans des circonstances difficiles au regard de ce qui s’est passé. Vos impressions à chaud.   

C.N.H. La première impression, c’est que je suis choqué de savoir que nos aînés sont entrain de manœuvrer, d’utiliser les fils d’une même famille. L’activité était effectivement prévue à Niédiékaha. Mais sur pression de certains cadres, notre valeureux camarade Koné Kawélé Siaka a bien voulu délocaliser cette activité à Koulokaha. Je voudrais le féliciter pour son courage. Mais je voudrais insister pour dire merci à la chefferie de Koulokaha, merci à la chefferie de Niédiékaha, pour tout le tout le travail de coaching qui a été fait à l’endroit de notre camarade Kawélé et saluer également les populations de Niédiékaha et Koulokaha pour l’accueil, la ferveur avec laquelle elle nous ont vraiment reçus. Et je suis heureux de comprendre que ce ne sont que quelques cadres et non les populations. Et donc ça nous réjouit de savoir que nous sommes sur le bon chemin, nous sommes sur bon chemin et nous espérons pouvoir sensibiliser le maximum de personnes à la cause de Guillaume Kigbafori Soro pour 2020.     

Ivoirecho. Justement vous êtes à la tâche depuis des mois à travers l’ensemble du territoire ivoirien. C’est certainement la même motivation qui justifie votre présence à Niédiékaha. Que recherchez-vous exactement par ce rapprochement avec la population jusque dans les localités les plus reculées?  

C.N.H. Sans faut fuyant, l’objectif est unique. Il est unique. Convaincre l’ensemble des populations ivoiriennes, convaincre les électeurs ivoiriens, les convaincre à élir Guillaume Soro en 2020. Notre objectif final, le principal j’allais dire , c’est comment parvenir à  convaincre les ivoiriens? Et c’est le travail que nous faisons, pour qu’en 2020, dans les urnes, le Président Guillaume Soro devienne le président de la république de Côte d’Ivoire et que pour une fois dans notre pays, nous assistons n’est-ce pas à une passation de charges entre le président Alassane et son successeur immédiat, le président Guillaume Kigbafori Soro. C’est vraiment notre objectif.      

Ivoirecho. Le RACI et Soro Guillaume sont constamment stigmatisés, intimidés voir menacés par le pouvoir en place qui fait tout pour vous décourager.Mais vous semblez intraitables. Pourquoi cet engagement au risque de votre intégrité physique ?    

C.N.H. Vous savez, les sages disent qu’on ne jette des pierres que sur des arbres qui produisent des ftuits. Et c’est parce que le produit Guillaume Soro est le meilleur en ce moment que chaque jour les tenants du fameux RHDP, n’est-ce pas, se mobilisent pour réfléchir, pour voir comment ils peuvent le mettre à l’écart du jeu électoral, du jeu politique ivoirien. Nous sommes dans un pays où nous avons découvert qu’un jeune, face à une certaine opulence, face à certains privilèges, face à certaine aisance, a décidé depuis 8 Février 2019, de renoncer , pour la paix en la Côte d’Ivoire, pour la stabilité en Côte d’Ivoire, pour la cohésion sociale ivoirienne, a décidé de renoncer à la présidence de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire. C’est une grande première dans notre pays. Et pour nous, c’est un modèle, un exemple à suivre. Et cela nous motive davantage à comprendre qu’on peut avoir une conviction. On peut avoir des idéaux et les défendre crânement malgré l’adversité. D’ailleurs l’écrivain français Pierre Corneille a dit »à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Et nous pensons ce sont les périls que nous allons franchir pour donner à la Cote d’Ivoire une meilleur santé j’allais dire. Parce nous voulons que la Cote d’Ivoire devienne un État de droit et non un État de privilèges.       

Ivoirecho. Nous sommes à la fin de notre entretien. Avez- vous un appel particulier à lancer?  

C.N.H. L’appel! Il est double. C’est d’abord celui que je lance à mes parents du Hambol. Il n’est pas normale qu’on intimide un certain nombre de cadres parce qu’on ne partage pas la même opinion. Il n’est pas normale qu’on veuille diviser nos populations qui ne savent pas souvent grand-chose de la politique. Nous devons tous travailler à l’union pour la paix dans le Hambol. Nous devons tous travailler à l’unité des fils du Hambol. Pour RACI, nous avons choisi Guillaume Kigbafori Soro! Eux, auront à choisir leur candidat. Nous avons choisi depuis 2017 le Président Guillaume Soro comme notre candidat et nous travaillons à cela. Jamais nous appelleront nos amis, nos camarades à invectiver ou à interdire un meeting ici ou là. Le second appel ! C’est L’appel que je lance à tous les ivoiriens. La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Chaque ivoirien jouissant de ces prérogatives que lui confèrent la constitution doit pouvoir agir sur toute l’étendue du territoire sans être empêché par quelques moyens que ce soit. Ceux qui sont tapis dans l’ombre, qui interrompent l’électricité, qui empêchent nos.parents de soutenir Guillaume Soro, qu’ils arrêtent cela. Et à nos militants de garder le Cape , parce-que deux mille vingt c’est maintenant. Et nous y croyons. Merci à vous pour votre interview pour votre présence de qualité et fasse que les chose se passent de mieux en mieux jusqu’à la victoire de notre Président Guillaume Soro. Je vous remercie.                                                               

Assemian Navenko  

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