Toumodi/Pour ses actions de développement, Konankokorékro reconnaissant à Jeannot Ahoussou-Kouadio

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Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat, son nom rime avec le développement dans le grand centre appelé « V » baoulé. Pour tous les travaux d’amplification qu’il continue d’abattre dans cette grande et vaste région, KonanKokorékro, gros village moderne dans la sous-préfecture d’Angonda dans le département de Toumodi, vient de lui être reconnaissant.

La mutuelle de développement de ce village vient de baptiser  son foyer polyvalent en son nom. « Foyer Polyvalent Jeannot Ahoussou-Kouadio de Konankokorékro », Présidentdu haut patron de la cérémonie d’inauguration, Jeannot Ahoussou lui-même était présent dans ce gos village moderne, village de N’Goran la Loi, épous de illustre artiste traditionnelle Allah Thérèse, ce mardi 31 août en présence d’un parterre de personnalité dont le corps préfectoral du département de Toumodi.  

C’était à l’occasion du lancement de la première édition du festival des arts, du sport et de la culture. Un foyer dont la construction a été initiée par le président du Sénat au moment où il tenait les rênes du conseil régional.

Cette belle œuvre architecturale a été réalisée à un coût global de 70 millions de FCFA. Tous ceux qui se sont succédés au pupitre ont rendu hommage à ce grand bâtisseur, travailleur infatigable.

« Vous êtes pour nous un modèle, un icône de développement », a traduit le vice-président de la mutuelle, Marcelin Kouadio au nom des cadres et de la population. Notant que Konankokorékro bénéficie actuellement d’eau potable, de l’électricité, d’un collège de proximité qui sera opérationnel dès cette rentrée scolaire 2021-2022. 

Justifiant sa présence en ce lieu, le président Jeannot Ahoussou dit avoir été invité par la mutuelle de développement de Konankokorekro pour procéder à l’inauguration de ce foyer polyvalent dont les travaux ont commencé par la population et le financement total a été réalisé par le conseil régional du Bélier à hauteur de 70 millions.

Ajoutant qu’il a été président du conseil régional du Bélier tout en considérant que c’est la suite de ce que ce que son équipe laissé.

« Nous sommes dans la continuité de construire la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Avant de rappeler à tout un chacun que le PDCI-RDA est un patrimoine national, qui appartient autant à Ahoussou autant à Bédié qu’à Alassane Ouattara parce que c’est le réceptacle de la paix laissé par Félix Houphouët Boigny.

A l’en croire tous les houphouétistes se reconnaissent dans les valeurs cardinales de la paix et c’est fondamental. Indiquant que cette région du Bélier a connu à Toumodi particulièrement des incidents graves avec mort d’hommes au cours des élections passées, et dit-il, « nous avons demandé à notre belle famille parce que ma première épouse défunte vient de Konankokorekro de nous accompagner pour contribuer à la décrispation, au vivre ensemble dans la ville de Toumodi et le village d’Abli. Et je crois qu’ils ont accepté de m’accompagner et nous allons faire cette démarche, parce qu’on a besoin fondamentalement de paix, » a-t-il précisé.

Car poursuit-il, « la paix est un bien commun, et nous n’avons qu’un seul pays. A l’en croire, la vision du président Alassane Ouattara, c’est de construire la Côte d’Ivoire, et toute son énergie, toute sa détermination, c’est pour bâtir la Côte d’Ivoire » .

Avant d’inviter tout un chacun à concentrer leurs énergies, leurs forces à construire et à bâtir, à unir. Au lieu de se concentrer leurs énergies à aller faire la guerre, à provoquer la violence. 

« Nous sommes des pèlerins sur cette terre. Ça fait plus de 28 ans que le président Houphouët Boigny est décédé mais on continue à le citer parce que dès 1951, Houphouët a eu le désapparentement avec le parti communiste, a compris qu’il fallait composer avec les colons pour pouvoir bâtir la Côte d’Ivoire. Alors qu’en 1949, il y a eu tellement de répression sur les militants du Pdci, Houphouët a préféré se désapparenter du parti communiste pour aller dans la voie de la droite », a tenu à préciser le président du Sénat, haut patron de la cérémonie.

M. J

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