Un macaron permettant le remorquage des véhicules en panne sur les routes ivoiriennes a été officiellement présenté aux transporteurs de Côte d’Ivoire à Bouaké, capitale de la région de Gbêkê.
Le macaron de remorquage est une initiative du Haut Conseil des entreprises de transports routiers de Côte d’Ivoire en partenariat avec une sociéte de remorquage représentée partout en Côte d’Ivoire. Le pojet a été officiellement lancé le jeudi 3 octobre 2024 à Bouake à la gare routière et au corridor sud devant des transporteurs venus des quatre coins du pays. Il vise à réduire les tracasseries liées au remorquage des véhicules en panne sur les routes et assurer leur enlèvement dans un temps record.
Il vise à réduire les tracasseries liées au remorquage des véhicules en panne sur les routes et assurer leur enlèvement dans un temps record. Dans sa prise de parole, Koné Yacou, president des transporteurs de Bouaké, après avoir souhaité la bienvenue à ses pairs, à salué un projet innovant et les a invités à y adhérer
Le prix annuel du macaron varie en fonction du type de véhicule: (25.000frs CFA pour les véhicules poids lourds, 15.000frs pour les cars, 10.000frs pour les mini cars et 5000frs pour les taxis et voitures de particuliers).
Il a été présenté par M. Konaté Adama, délégué du Haut Conseil de Bouaflé au nom du comité de suivi. “Plus de remorquage sur de longues distances pour des frais exorbitants exigés pour la mise en fourrière. Le véhicule remorqué sera débarqué dans un garage au choix du propriétaire du véhicule.
L’objectif de ce projet est que le véhicule en panne puisse être rapidement remorqué à moindre coût libérant ainsi la route”. L’initiative a été saluée par l’ensemble des acteurs dont le directeur régional des transports de Gbêkê,
Touré Oumar. ”Le problème de remorquage à toujours été soulevé par les transporteurs. C’est pourquoi je félicite les initiateurs du projet au nom de notre ministre de tutelle, le ministre Amadou Koné. J’ose espérer que cette action va contribuer à réduire les accidents sur nos routes”, a-t-il souhaité.
Le Secrétaire général du Haut Conseil, Diaby Ibrahima, a conseillé aux transporteurs d’essayer cette opération qui aura sûrement “des faiblesses, mais il nous appartiendra de les corriger au fil du temps. Je souhaite que ce qui va se faire aujourd’hui ait l’adhésion de tout le monde“, a dit M. Diaby Ibrahima, selon lequel un travail préparatoire à été fait en amont avec toutes les structures de transports routiers. “En attendant la signature de l’arrêté interministériel, il faut bien essayer quelque chose. C’est ce qui explique notre présence ici ce matin”, a-t-il ajouté, soulignant l’obligation pour les transporteurs de continuer à s’organiser. Il a terminé pour déplorer le nombre d’accidents mortels sur les routes liés aux véhicules en panne sur les routes et non enlevés assez rapidement. “Nous avons une responsabilité dans l’immobilisation prolongée de nos véhicules qui peut être à l’origine de graves accidents”.
Coulibaly Ibrahim, vice président du Haut patronat des transporteurs de Côte d’Ivoire, président du comité de suivi du projet, s’est réjoui du nouveau partenariat. “Nous étions fatigués avec le problème de remorquage à cause des nombreux intermédiaires pour pouvoir entrer en contact avec l’opérateur attitré. Ces derniers augmentaient à leur guise le coût du remorquage, ce qui était insupportable pour nous. Aujourdui, notre partenariat direct avec l’opérateur nous arrange énormément. J’en suis particulièrement heureux ”.
Les conducteurs par la voix de l’un des leurs, Bamba Daouda, ont salué l’arrivée du macaron de remorquage. “En tant que conducteur routier c’est une très belle initiative que nous saluons à sa juste valeur. Il n’y avait pas d’interlocuteur. Le problème de remorquage a été toujours un problème que même les gouvernements n’ont pas pu régler. On attend toujours la loi interministériel alors que nous avons des camions toujours bloqués. Que cette initiative vienne régler ce problème de remorquage même de façon temporaire, ne peut qu’être une bonne chose. Je dis donc merci aux initiateurs”, a-t-il dit.
Il a été rejoint par M. Koffi Marc au corridor sud, dont le camion remorque à recu un macaron. “C’est vraiment une bonne chose parce que le remorquage était trop cher. Maintenant le coût est abordable et nous n’avons plus à nous inquiéter pour des mises en fourrière”.
Notons que le véhicule muni du macaron de remorquage bénéficie de tarifs réduits et d’une destinatio de son choix et non d’être obligatoirement soumis à une mise en fourrière.
Il reste à espérer que le projet rencontre l’adhésion des conducteurs pour qu’en cas de panne, les véhicules soient immédiatement enlevés sur les routes.
JPH
