Vêtus de Tee-shirts rouges, de bandeaux rouges, les agents du ministère de l’intérieur sont allés remettre à madame la préfète via le SG de préfecture une motion après une marche de protestation qui couronne 2 mois de grève. Depuis le 6 novembre 2018 à ce jour, ces agents du syndicat des agents du ministère de l’intérieur<<SYNAMICI>> sont entrés en grève pour revenquer selon mr Goué Hyppolyte leur porte parole, le paiement d’une prime d’encouragement et la revalorisation de leur statut. Dans la motion lue devant le SG de préfecture et les sous préfets de Niakara et d’Arikokaha, il a demandé au SG d’être leur porte voix auprès de la hiérarchie afin que ceux ci aient une oreille attentive à leurs nombreuses revendications. Il a dénoncé » le deux poids deux mesures » du gouvernement face à leurs revendications qui au départ, incluaient les préfets et sous préfets. Mais alors que ces derniers ont été satisfaits, leurs revendications à eux ont été mises aux calandres grecs. Les deux mois de grèves n’ont pas aiguisé la sensibilité sociale et humaine du gouvernement à leur égard. Plus grave le gouvernement s’apprête à faire une ponction au prorata temporis sur leur salaire. Si cela était mis à exécution, alors ces agents risquent de ne pas connaître la joie pendant cette période de fin d’année, car sans salaire. Le SG de préfecture a pris acte de leur déclaration et a promis la transmettre à qui de droit. Il a au nom du préfet, exhorté ces agents à plus de responsabilités et à reprendre le travail car, << comment peut on être représentant de l’État et se révolter contre l’État ?>> s’est il interrogé. Vivement, il est à souhaité que le gouvernement se penche sur le problème de ces agents, car cette grève qui court depuis près de deux mois cause d’énormes préjudices aux populations quant à la confection de leurs différents papiers ( extrait de naissance ,CNI….) et autres documents administratifs.
Gnakouri Tostao