An 62 de la Côte d’Ivoire/La mutuelle de Badiokaha reçoit un prix de reconnaissance du préfet de Niakara.

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A la faveur de la célébration du soixante deuxième anniversaire de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, la mutuelle de développement de Badiokaha a reçu un prix de reconnaissance de la part de Mme le préfet de Niakara, Matenin Ouattara. 

Cette distinction de ce village de la sous-préfecture d’Arikokaha est la récompense personnelle de la première responsable du département de Niakara des efforts constants accomplis par sa mutuelle de développement, dirigée des mains par M. Coulibaly Nanielman, opérateur économique, pour la propreté du village. En effet, depuis qu’il est à la tête mutuelle, son village ne cesse de glaner les lauriers, (prix de la meilleure école en terme de résultats scolaires et de propreté, prix du meilleur enseignant, prix d’excellence pour un autre fils du village producteur de mangues…) L’homme semble détenir un secret pour se faire écouter de ses parents. «Cette distinction est une fierté pour moi et pour l’ensemble du village. En même temps, elle nous interpelle et nous exhorté à faire plus. Je voudrais donc dire à mes parents que le plus dur commence pour nous, parce qu’ilnfaut rester au moins là où nous sommes à défaut de faire mieux. Je dédie ce prix à tout le village de Badiokaha». 

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Faisant allusion à la célébration des festivités officielles du 62ème anniversaire de notre pays abritées cette année par son village, il a dit avoir eu quelques appréhensions avant, mais s’est félicité au final de leur bon déroulement, avant de lancer un appel à la cohésion sociale dans l’ensemble de la sous-préfecture d’Arikokaha. «J’avoue sincèrement qu’avant la cérémonie, j’ai eu peur que le village ne doit pas à la hauteur de l’événement. Mais finalement tout s’est bien passé. Tous les villages ont défilé et presté dans l’allégresse avec leurs danses. C’était simplement beau et j’en suis personnellement fier. Notre jeune sous-préfecture a besoin de cohésion, de paix et de vivre ensemble. C’est pourquoi il faut souhaiter que les tristes événements survenus pendant la célébration de la fête de Pâques dans le village de Fononkaha, qui ont vu le lâche assassinat du jeune collégien Apalo Coulibaly, soient définitivement derrière nous. Simplement plus jamais ça dans notre Sous-préfecture».

JPH 

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