Arikokaha/Hélas, le cauchemar de l’eau potable continue

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Voila plusieurs années que se pose dans la sous-préfecture d’Arikokaha en général, et dans le village chef-lieu de sous-préfecture, une épineuse équation d’eau potable. Comment résoudre la question ? Les années passent et se ressemblent pour les riverains qui ne savent plus à quel sein se vouer. Les autochtones fonctionnaires, cadres, paysans et paysannes, les dignitaires religieux, les têtes couronnées, les mystiques, avec notamment les danseuses du « Hôyougo » restent sans voix devant la question.

De l’espoir au désespoir

Une lueur avait pourtant semblé poindre à l’horizon avec la construction d’un château d’eau, annoncé pour ravitailler la quasi totalité de la sous-préfecture en eau potable. Mais hélas et mille fois hélas ! A peine ses travaux achevés et au moment de la phase d’essai et de réception officielle, pour se rendre compte que tout tournait rond, et qu’enfin, le souci de l’eau était derrière les populations, une énorme faille inadmissible du reste, a été constatée au niveau de la cuvette du château, poreuse qui laisse fortement dégouliner l’eau. Pas du tout surprenant, quand cette cuvette, (appelez la peut-être la coupole) avait été endommagée par une la première tornade venue faire son travail de contrôle à la place des ouvriers et autres personnes qui devaient s’en charger. C’est à ce moment que l’attention du riverain lambda devrait être attirée.

Que nenni ! Les contreplaqués devant servir au coffrage de la cuvette sont restés à même le sol pendant un bon moment avant qu’il ne plaise aux responsables du chantier, de relancer les travaux avec le même matériel qui a subi l’usure du temps.

Normal que le béton coulé avec ces contreplaqués déformés ne soit pas de qualité escomptée. Et le résultat de ce travail bâclé produit ce qui nous est donné de voir aujourd’hui. LE CHÂTEAU D’EAU D’ARIKOKAHA, LE TOUT NOUVEAU, LAISSE COULER L’EAU, malgré que les ouvriers se sont obstinés à colmater les fissures internes de la cuvette avec du ciment.

Un laxisme inacceptable

La mauvaise qualité des travaux exaspère les riverains qui s’interrogent: Comment ? Pourquoi ? Que faire maintenant ?…

Mais ce n’est pas la première fois que du travail est mal fait à Arikokaha. Souvenez-vous du pont de Logninh entre Arikokaha et Nangoniékaha. Chacun sait ce qui s’y est passé. « Qu’on ne viennent pas manger son piment dans ma bouche ». J’en suis à me demander pourquoi cette légèreté quand il s’agit des travaux chez nous ?

Vivement que cela s’arrête. En attendant la réalisation de ce vœu, de ce cri de cœur, que nous reste-t-il à faire ? Prier le Seigneur pour qu’il nous vienne en aide en nous protégeant de toutes ces maladies hydriques qui planent sur nos têtes comme une épée de Damoclès, car nos braves mamans, nos braves sœurs et nos braves épouses vont devoir continuer à prendre les chemins des marigots et autres marres d’eau.

HARIKOU, SAUVE-NOUS.

JPH

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