Initiateur du tournoi dénommé « Tournoi de la fraternité et de l’amitié, Coulibaly Gninwoyo dit Tshabio, livre dans un entretien à nous accordé, les enjeux de son action.
Ivoirecho.net. Bonjour Monsieur ! Présentez-vous à nos lecteurs.
Coulibaly Gninwoyo. Bon bêh! Je suis Coulibaly Gninwoyo dit Tshabio comme on me connait dans la région. Eh! Donc fils du village. En tant que cadre, je suis Sous Directeur des Stratégies de la Planification des Statistiques au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Eh, voilà ! Je pense que chaque année nous revenons au village pour prendre du bon temps. Mais passer aussi quelques moments avec les parents et à cette occasion, nous essayons de voir ce qu’on peut faire comme activité pour égayer les uns et les autres, donc voilà, c’est dans ce cadre que nous sommes là.
Ivoirecho.net. Justement, dans le cadre de cette volonté affichée d’amuser la population, vous avez organisé un tournoi dit tournoi de la fraternité et de l’amitié. Quels sont les enjeux donc de ce tournoi dont vous êtes l’initiateur ?
Coulibaly Gninwoyo. Alors! Merci pour cette question. Elle me paraît fondamentale, parce qu’effectivement nous sommes sortis, on va dire de deux élections cruciales. La présidentielle, ensuite les législatives. Et je crois avoir été à mon humble avis, au niveau de ma Sous-préfecture, un des acteurs de ces campagnes. J’ai pu comprendre que nous sommes frères avant tout. Mais que nous avons aussi des choix politiques qui n’étaient pas forcément les mêmes. Et qu’il fallait comprendre qu’au delà de nos différences, nousdevons quand même apprendre à vivre ensemble, à nous accepter et comprendre qu’au delà des compétitions, nous demeurons frère, parce que nous avons un devoir commun, celui de développer notre région. Ce tournoi de l’amitié et de la fraternité est fondamental parce que ces deux mots, fraternité et amitié sont des éléments catalyseurs pour la paix sociale, pour la cohésion sociale. Et donc pour le développement de notre région.
Ivoirecho.net. A l’issue de ce bref entretien relatif à l’objectif de votre initiative, avez-vous un appel à lancer aux cadres de la région en général et à ceux de votre département ainsi qu’aux populations en particulier ?
Coulibaly Gninwoyo. Bien sûr ! Alors comme c’est une première édition, nous allons d’abord présenter nos excuses, parce que vous savez chez nous les procédures comptent beaucoup. Si nous l’avions préparé sur le long terme, nous aurions pris le temps de rencontrer les acteurs majeurs des autres candidats, parce que ne l’oublions pas, que dans notre circonscription sous-préfectorale, nous avons quand même eu trois candidats aux élections législatives. Ce sont de grandes personnes de notre département. Et ce sont des acteurs majeurs. Donc j’aurais bien voulu pouvoir les associer, mais en tant que moi même acteur, je n’étais pas candidat, mais étant qu’acteur pour accompagner mon choix, mon parti. Eh! Avec le constat qu’on a pu faire, j’ai pensé qu’il fallait commencer quelque part. Donc pour moi, c’est un petit pas. C’est pourquoi je tenais à m’excuser auprès des candidats qui sont les premiers acteurs. Si nous ne les avons pas encore approchés. Nous pensons que si nous arrivons à concilier la base, à faire comprendre aux parents, à nos frères, qu’au delà de la compétition, nous demeurons frères, nous serons plus à l’aise à une prochaine édition, pour faire venir chacun des candidats, pour que eux-mêmes portent le message de réconciliation, de cohésion sociale, parce qu’en définitive chacun s’était présenté pour apporter sa pierre à l’édifice de notre région. Et nous n’avons pas le droit de détruire ce qu’ils avaient prévu pour la région. Même s’ils ne sont pas élus, ils demeurent nos frères et nous voulons travailler pour que nous puissions rétablir cette cohésion, cette confiance afin de garantir le développement de notre belle circonscription administrative. Nous vous remercions.
Assemian Navenko
