Asec-U.S Monastir au stade de la paix de Bouaké/Des gradins vides, mais du beau monde dehors. Voici la raison

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Le dimanche 30 avril 2023, le match comptant pour le quart de finale retour de la coupe de la confédération Africaine de football, s’est joué au stade de la paix de Bouaké, devant des gradins désespérément vides. Et pourtant dehors, il y avait du beau monde qui pouvait faire changer la donne s’il avait eu accès au stade. Mais pourquoi cette situation si contrastante ? 

Approchés des supporteurs pas du tout informés du nouveau mode opératoire de vente des tickets d’accès au stade, ont crié leur colère, eux qui pensaient s’offrir ces tickets dans des guichets du stade.

« Il est vrai et salutaire de vendre les tickets bien avant les rencontres. Mais encore, faut-il que les populations soient informées d’une telle disposition. Moi par exemple, je ne le savais pas. Je pensais pouvoir acheter mon ticket sur place. J’arrive et je constate que ce n’est plus possible. Cette innovation est passée inaperçue. Aucune sensibilisation ou communication là-dessus. Or les masses s’éduquent. La CAF et principalement la FIF ont intérêt à communiquer sur la question », a averti ce supporteurs paré aux couleurs de l’Asec.

Un autre supporteur répondant aux initiales K.A qui dit être un fervent actionnaire, ne dit pas le contraire. « Je crains un jour qu’il y ait des débordements à la suite de cette question des billets d’entrée au stade. Vous avez vu la colère de tous ces supporteurs mécontents de n’avoir pas pu s’offrir les tickets d’entrée au stade. Il eut suffit une étincelle pour qu’on déplore des dégâts. Il faut clairement indiquer les points de vente des tickets avant les prochains matchs. On peut faire des annonces audio et visuelles dans les radios et à la télévision. Ce qui s’est vu avec le match de quart de finale de la coupe de la CAF de l’Asec, ne pas se vivre pendant un match des Eléphants ».

C.G. T, un fervent supporteur de l’Asec venu d’Abidjan, ne cache pas sa déception. « Quand j’ai vu le monde qu’il y avait dehors, je me suis dit que le terrain était plein à craquer. Mais quelle ne fut ma surprise une fois à l’intérieur qu’il était vide. Cela m’a surpris et déçu. En passant avec ma voiture devant des jeunes gens qui pensaient pouvoir acheter leurs tickets sur place, ils m’ont pris pour l’un des organisateurs de la rencontre et m’ont crié leur déception. Leur colère pouvait entrainer des conséquences fâcheuses. L’un de nos soucis majeurs dans ce pays, est de ne pas communiquer sur les changements qui sont pourtant salutaires. Par exemple, la vente préalable des tickets évite le désordre et permet de savoir qui était installé où pendant le match. Pourquoi ne pas vanter une telle innovation et l’expliquer au quotidien ? Franchement que la FIF se revoit ».

Le match des Eléphants de la Côte d’Ivoire contre les Comores comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2023, n’avait pas connu meilleur sort que celui du match du quart de finale de coupe CAF remporté par le score de (2-0) au détriment de Monastir. Des gradins étaient aussi vides alors que du beau monde était également resté dehors.

Il faut que la FIF s’interroge. Qu’est ce qui ne marche pas pour que des rencontres aussi importantes se dispute devant des tribunes vides ? Il faut sensibiliser les populations. Janvier 2024 est tout proche. Ne donnons pas raison à ce supporteur qui soutient que « la FIF, le COCAN et le ministère des sports dorment paisiblement quand l’ensemble des Ivoiriens ne sentent rien bouger, hors mis la construction des stades. Ils sont incapables de nous dire où entrer en possession de nos billets ».

Messieurs de la FIF, à Bouaké, les supporteurs ne savent pas encore que les billets ne se vendent plus dans l’enceinte du terrain les jours de match; mais bien avant. Il faut informer la masse sur la question.

JPH

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