BOUAKÉ / AGRICULTURE PRÉSENTATION DU PROJET DE PROMOTION DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DES CHAINES DES VALEURS DE L’ANACARDE (PPCA) AUX BÉNÉFICIAIRES

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Le projet de développement durable de la filière anacarde dénomme Projet de Promotion de la Compétitivité de chaine des valeurs de L’ANACARDE ( PPCA ) a été présente aux bénéficiaires, le mercredi 06 février 2019 à Bouaké dans un hôtel de la place. Il s’agit des producteurs, des acheteurs et les acteurs institutionnels. Au cours d’un atelier de lancement par le Conseil du coton et de l’anacarde, les acteurs de la région du gbêkè ont été instruits sur les différentes composantes techniques du projet , à savoir, l’amélioration de la productivité des noix brutes de cajou, l’amélioration de la gouvernance de la filière et la transformation. Le projet soutiendra des investissements qui seront réalisés dans la filière pour accroitre la productivité. Mais avant, la veille, le mardi 05 février, des mesures pour l’amélioration du dispositif de suivi de la commercialisation intérieure de l’anacarde ont été passées en revue et qui a vu la participation des acteurs des comités de veille des régions de Gbêkê, Iffou et du Bélier. Initié par le Conseil du coton et de l’anacarde, l’atelier a permis de passer en revue, le fonctionnement des comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde durant les cinq années de leur existence, de ressortir les insuffisances, de proposer des mesures de correction et de donner les dispositions pratiques de la campagne 2019. Le conseiller spécial du directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, N’Dri Philippe, a indiqué que les outils nécessaires ont été donnés aux comités de veille pour aborder cette campagne avec les dispositions pour obtenir des noix de cajou de bonne qualité, car la production ivoirienne fait face à la concurrence au plan international. Les dispositions pratiques portent sur les comportements des acteurs de la chaîne des valeurs notamment, les pisteurs, les acheteurs, les exportateurs et la lutte contre la fuite des produits. Sur le terrain, l’on note autres difficultés récurrentes, que des gens essaient toujours de contourner les textes mis en place pour la bonne commercialisation. Des acheteurs se retrouvent frauduleusement souvent en dehors de leurs zones d’intervention. Il y a aussi que d’autres acteurs notamment des pisteurs ne détiennent pas les pièces requises pour exercer cette fonction, entre autres. «Cette année, ce que nous attendons c’est l’amélioration des conditions de commercialisation de la noix de cajou pour ne pas que nous ayons sur les bras des produits issus de leurs méventes », a fait savoir le préfet du département de M’Bahiakro, Ba Blaise.

O.K.O

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