Bouaké/Après les heurts entre étudiants et gardes pénitentiaires, le secrétaire général du CEECI: « Que nos biens et matériels perdus ou saccagés nous soient restitués »

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Après les altercations du 28 novembre dernier entre des étudiants et des gardes pénitentiaires, le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, (CEECI) section Bouaké, a animé un point de presse pour analyser la situation et faire des propositions au gouvernement.

TRAORÉ KARAMOKO DIT T.K : NOTRE OBJECTIF C’EST QUE L’ÉTAT REMETTE LA CITÉ DES GARDES PÉNITENCIAIRES AUX ÉTUDIANTS POUR LE CAMPUS 3.

<< Nous, étudiants de Côte d'Ivoire en particulier ceux de Bouaké, victimes, attendons du gouvernement ivoirien un message fort quant au respect de la franchise universitaire dans toute sa dimension. A cet effet nous réclamons la restitution des biens et matériels perdus et saccagés, le dédommagement des victimes et l'ensemble des étudiants, l'arrestation, le jugement voire la radiation des auteurs et la délocalisation immédiate du camp pénal. A partir de ce instant, nous levons le mot d'ordre de grève afin de passer aux négociations >>. Tels sont les propos de Traoré Karamoko dit général T.K, secrétaire du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire ( CEECI ), lors du point de presse du lundi 03 décembre.

Ces violences perpétrées par les deux camps ont causé d’énormes dégâts matériels et 9 blessés graves dans le camp des étudiants. Le secrétaire général du Ceeci a expliqué aux journalistes présents, l’origine de ces violences:

<< c'est suite à des échanges verbaux. Incompris un étudiant a assommé de coups une garde pénitentiaire. Ce dernier qui a mal digéré son forfait, se replit et revient avec 20 de ses collègues lourdement armés en renfort. Ces dernier sans explication, bastonnent tous ceux qu'ils croisent sur leur passage. Les gardes pénitentiaires ont tiré à balles réelles sur les étudiants », selon le général T.K. qui invite le gouvernement à prendre cette crise au sérieux, faute de suoi après deux semaines, les étudiants prendront leur responsabilité. Le mot d'ordre de grève a été levé pour que les négociations se poursuivent. Ils se disent ouverts à toute forme de dialogue. O.K.O

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