Les femmes du Collège moderne Koko, Femmes professeurs et Éducatrices, avec à leur tête leur premier responsable, Mme Effoly Née N’guessan Delphine, ont donné un cachet spécial à la célébration de la journée internationale de la femme pour cette édition 2022. Elles ont bien voulu changer de cadre pour se retrouver dans la cour de DRENA 2, à l’espace Kodia, pour communier autour d’un repas, mais surtout, réfléchir au sens qu’il convient de donner à cette journée qui ne laisse personne indifférent à travers le monde entier.
Les honorables, braves et belles femmes du collège moderne Koko, s’appuyant sur les thèmes de cette année, « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable « , au plan international, et : « l’égalité de chance pour un avenir durable en Côte » d’Ivoire », ont invité leurs sœurs de toutes les couches socioprofessionnelles à une prise de conscience sur leur rôle dans la société.
Prenant en premier lieu la parole, Mme Effoly a situé le cadre de la rencontre en ces termes:
« Nous avons bien voulu nous retrouver à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, pour échanger entre nous femmes. Il est vrai que nous travaillons avec des hommes, mais nous les femmes, nous avons des problèmes spécifiques. Nous devons nous retrouver de temps en temps pour mener des réflexions sur ces problèmes. Merci à toutes d’avoir accepté d’être là. Merci aux hommes qui ont bien voulu nous accompagner ».
Place sera ensuite faite à Mesdames Djedou et Fofana Blandine pour entretenir leurs collègues sur l’historique de cette journée, son initiatrice et les thèmes retenus aux double plans international et national au titre de cette année.
On apprendra avec Mme Djedou, que la journée internationale de la femme est aussi appelée « journée internationale des droits des femmes. Elle est officiellement célébrée chaque année le 08 mars, faisant du mois de mars tout entier, un mois dédié à la cause des femmes. Elle tire son origine de nombreuses manifestations de femmes dans les luttes ouvrières au vingtième siècle, réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est en 1910 que la journée internationale est proposée pour la première fois par Clara Zetkin socialiste, enseignante, journaliste et politique « .
Prenant la suite de Mme Djedou, selon Mme Fofana Blandine, plusieurs études établissent que la femme et l’homme ne vivent pas de la même façon, les effets des changements climatiques.
« Ce sont les femmes qui mettent sur le marché les produits maraichers pour gérer les revenus indispensables au bien être de leur famille ». Elle a recommandé à la femme en général, plus impactée, de s’impliquer dans la lutte contre ce fléau.
Les exposantes ont ensuite laissé la parole à leurs collègues pour des interventions libres. En toutes responsabilités, celles-ci ont invité les autres femmes à jouer leur rôle de mère, d’épouse, de conseillère de l’homme. Il ressort de leurs propos que la défense de leurs droits ne leur ouvre pas la porte à une « rébellion » vis à vis de l’homme, mais à une franche collaboration avec lui dans le respect mutuel.
Une des leurs, professeur d’Education physique et sportive (EPS), Mme Leguedé qui fêtait également son anniversaire, à exhorté l’ensemble des femmes à la pratique quotidienne du sport. Notamment, la marche qui leur fera perdre des calories et évitant ainsi le surpoids dû à l’excès de graisse accumulée suite aux accouchements.
Un repas a été partagé dans une ambiance bon enfant et chacune des femmes a pu regagner la maison.
JPH
