Suite aux différentes violences répétées dans les universités publiques et grandes écoles de Côte d’Ivoire la conférence des clubs de Paix (Ccp) a initié une activité de sensibilisation et d’échanges en vue d’anticiper ces actes sur nos espaces universitaires à l’endroit des leaders d’associations, des structures syndicales et étudiants à travers un panel qui avait pour thème : « le rôle que doit jouer les leaders estudiantins dans la prévention et la gestion des conflits sur l’espace universitaire », ce samedi 27 novembre 2021 au campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké (Uao-B), à l’amphi A.
En vue de la consolidation de la cohésion sociale en général et plus particulièrement de la paix en milieu universitaire, malgré les efforts consentis en vue d’avoir un climat paisible sur l’espace universitaire suites aux différentes violences ou conflits, l’on n’a pu apporter de réponse concrète à cette problématique de la paix et de la non-violence sur les campus. C’est dans ce cadre que la conférence des clubs de Paix (Ccp) de Côte d’Ivoire à travers son partenaire financier et technique le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), ont organisé un panel en présence des différents acteurs des espaces universitaires, les membres de l’administration et des autorités municipales et préfectorales de la capitale de la paix Bouaké. Également, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des actions des clubs de paix dont la conférence des clubs de paix qui est la coordination nationale qui comprend au total 12 clubs au plan national. Ce sont des activités de sensibilisation à la cause de la paix avec pour slogan « Une université zéro violence ».
Dans son intervention, Koffi Stéphanie présidente de la conférence des clubs de paix, par ailleurs étudiante à l’Uao-Bouaké dans son intervention, elle a tenu à préciser que.
« L’université est mal vue aujourd’hui à cause de la répétition des violences et nous en tant que étudiants, cela ne nous honore pas pour cela nous voulons montrer à la communauté internationale et nationale que nous en tant que jeunes étudiants nous sommes des responsables qui prônons la paix. A travers cette activité amener nos amis à changer de comportement et de mentalité en sensibilisant leurs amis à travers ces activités pour que l’image des universités publiques soit propice pour l’apprentissage. », a fait savoir la présidente qui, a encouragé les leaders d’associations et de syndicats à privilégier la paix pour être une élite responsable sur qui la Côte d’Ivoire pourra compter.
En plus de cela, Koffi Amoin Stéphanie présidente de la conférence des clubs de paix a préconisé qu’il faut créer un cadre de médiation et de concertation pour le règlement des conflits en milieu universitaire.
« Les responsabilités sont partagées mais nous voulons que les voix de recours ou de revendications soient des voix pacifiques et de non violences. Il faut privilégier la médiation en créant un cadre de dialogue et de concertation entre les acteurs en conflits pour que les étudiants adhèrent à la question de la paix et nous allons arriver à ce changement. Une université zéro violence. Nous remercions notre partenaire financier le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et nos autres partenaires pour leurs soutiens et leurs appuis. », a-t-elle confiée, avant de saluer, madame la représentante du Pnud pour toutes ces actions posées pour toujours pérenniser cette paix tant rechercher.
A son tour, Krotoumou Diomandé Epse Ouattara 2ème adjointe au maire représentante le maire de Bouaké Djibo Y. Nicolas a félicité les initiateurs et laissé un message à l’endroit des structures syndicales.
« Je félicite d’abord les étudiants de l’Université de Bouaké et les initiateurs qui accordent de l’importance à cette question de paix et de non-violence sur l’espace universitaire. Je lance un appel surtout aux syndicats pour qu’ils puissent tenir un discours de paix parce que sans la paix les années sont trouvées et nous sommes en retard. Nous leurs demandons après ce panel de mettre en application les différentes recommandations. »
Au terme des allocutions, le représentant du préfet de région Tuo Fozié, le chef de division N’goran Faustin a déclaré ouvert la cérémonie. Après plusieurs intermèdes artistiques, place à un panel qui a été animé par plusieurs panelistes autour du thème : « le rôle que doit jouer les leaders estudiantins dans la prévention et la gestion des conflits sur l’espace universitaire ».
Au terme de cette activité, les différentes structures estudiantines et des associations ont promis faire bon usage des conclusions à l’issue de cette activité.
JPH
