Bouaké/Le Ceeci lève son mot d’ordre de grève

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A Bouaké, les journées du lundi 25 et surtout du mardi 26 avril derniers ont été chaudes entre policiers étudiants suite à la perturbation des cours dans la plupart des établissements secondaires publics et privés. Mais si l’on en croit un communiqué de la structure estudiantine universitaire de Bouaké, le Ceeci, son mot d’ordre de grève est levé et les élèves et les étudiants sont appelés à reprendre les cours dès ce vendredi 28 avril 2022.

Il faut rappeler que deux jours après ces échauffourées, Ouattara Klebien Jacob dit Guevara, secrétaire général national du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), a tenu à s’exprimer sur les raisons de leurs agissements jusque là mal perçus par bon nombre de riverains de la capitale du centre.

«Nous avons déposé des préavis de grève depuis la semaine dernière pour attirer l’attention du ministère d’avoir une attention pour les villes de l’intérieur concernant la soutenance au Bts et trouver une solution au déficit d’enseignants au secondaire. Après la perturbation des cours, nous avons levé notre mot d’ordre pour que les cours reprennent mais force est de constater que nos hommes ont été chargés par nos forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) sur le campus. Avec les vidéos de surveillance, il faut que l’Etat situe les responsabilités parce que depuis notre lettre ouverte au Président de la République Alassane Ouattara beaucoup de chose se passent », a-t-il fait savoir.

« Nous souhaitons qu’on libère nos camarades au nombre de 22 mis aux arrêts. C’est malheureux de voir que ceux qui sont censés nous protéger viennent nous agresser. C’est une fierté pour nous de savoir que nos premiers responsables universitaires sont avec nous à travers ce communiqué pondu. Nous demandons qu’on trouve une solution aux différents problèmes qui minent l’école ivoirienne et si ce n’est pas fait en réunion du Ben, ce qui devra être fait sera fait. Nous demandons aux camarades de rester mobilisés ».

Notons que le Ceeci revendiquerait entre autres un déficit en enseignants ainsi qu’en tables-bancs, la décentralisation de la soutenance du Bts à Bouaké et dénonce les effectifs pléthoriques d’élèves dans les salles de classe au secondaire…

Yero Kouadio

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