Le collège moderne des jeunes filles de Bouaké, (Petit Bahut) n’entend pas laisser sous silence son cinquantenaire. L’établissement dirigé par Mme le Principal, Inzata Coulibaly Epouse Soro, sera en fête du 18 au mai prochain pour marquer ses cinquante ans d’existence. A cet effet la première responsable dudit établissement qui était en face de la presse le 13 mai dernier, a annoncé des manifestations grandioses avec leurs différentes articulations.
En compagnie de Mme Adjourouffou Eléonore, Yéo Donassongui et Mme Koffi Prisca, toutes membres du comité d’organisation, Mme le Principal a indiqué que ce cinquantenaire sera marqué par quatre temps forts.
» Le mercredi, nous aurons le café littéraire, le jeudi, les activités sportives et culturelles avec un bal poussière dans la cour de l’école et l’apothéose est prévue pour le vendredi avec la participation de nos invités de marque pour la partie officielle », a-t- elle dévoilé.
Selon elle, cette cérémonie placée sous le patronage de la ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariame Koné et du parrainage de la ministre de la Fonction Publique, Anne Désirée Ouloto sera une aubaine pour nous de plaider pour une amélioration des conditions de travail et d’études des enseignants et des élèves.
« Un établissement qui a fonctionné pendant 50 ans peut faire une pause et faire son bilan. Il va s’agir d’interpeller la communauté éducative et internationale sur nos besoins réels », a-t- elle martelé.
Ouvert avec 8 salles de classes, aujourd’hui le collège en compte 17 pour 23 classes pédagogiques, à en croire Mme le principal. C’est pour cela qu’elle veut plaider pour la délocalisation de l’infrastructure scolaire.
» Il y’a un réel déficit de salles de classe, ce qui nous oblige à pratiquer la double vacation. De plus, le site est exigu. Les élèves qui sont aujourd’hui au nombre de 1683, ne peuvent même pas se tenir dans la cour. On manque d’espace. Le terrain de sports est en dehors de l’établissement et n’est pas clôturé. Nous sommes donc confrontés tous les jours à un problème de sécurité. Si l’école ne peut pas s’agrandir, on peut la délocaliser dans un endroit plus grand afin que nous puissions travailler dans les meilleures conditions », a-t-elle insisté avant de rappeler que le choix de la marraine n’est pas fortuit. » La ministre Anne Désirée Oulotto a été élève dans cet établissement. Elle représente ainsi, un modèle pour nos élèves. Elles sauront qu’on peut sortir d’ici et être quelqu’un dans la vie. Le Petit Bahut a formé beaucoup de filles qui sont aujourd’hui de grandes dames dans ce pays », a-t-elle terminé.
JPH