Sur l’axe de l’Université Alassane Ouattara (UAO), routed Béoumi, des dos d’ane, ont été érigés pour lutter contre les nombreux accidents parfois hélas, avec mort d’hommes. Il est vrai que la hauteur de ces dos d’âne était exagérée, causant des désagréments aux conducteurs, mais ils ont eu pour avantage certain, de freiner la cadence des accidents sur cette route.
Plusieurs étudiants, élèves et écoliers y ont perdu la vie par la faute de chauffards roulant à vive allure. L’érection des dos d’ane était donc salutaire.
Mais voilà, ils constituaient des obstacles quasi infranchissables pour les bus de la SOTRA fraîchement installée dans la capitale du centre. Dès leur mise en circulation sur cette voie, deux autocars de cette société ont fait les frais de ces dos d’âne. Conséquence immédiate, la suspension de la desserte du quartier Tchèlèkro, des deux campus, des lycées, collèges et écoles qui jouxtent cet axe.
Pour remédier à cette situation, et permettre à la SOTRA de pouvoir assurer son service, la hauteur de ces dos d’âne à été ramenée à une hauteur raisonnable qui leur a permis de reprendre du service.
Mais voilà, les chauffards y ont repris également leurs mauvaises habitudes, leurs folles courses et ce qui était à craindre est de retour. Hier vendredi 03 élèves voulant traverser cette voie, ont été dangereusement fauchés alors qu’un autre usager avait marqué l’arrêt pour leur permettre d’assurer la traversée.
Lancé à toute pompe, va surgir ce conducteur indélicat pour faucher les 3 collégiens qui etaient dans un état critique. D’aucuns les donneront même pour morts.
Alors question. Faut-il revenir aux dos d’âne dans leur conception initiale avec la suspension du service de la SOTRA ou les laisser en l’état avec de gros risques d’accidents dûs à l’excès de vitesse de conducteurs véreux ?
JPH
