« Est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100.000 FCFA à un million de FCFA quiconque se livre à des pratiques de charlatanisme, sorcellerie ou de magie, susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte aux personnes ou aux biens », JB ira certainement méditer cet article du code pénal, lui qui est passé aux aveux de ses pratiques de sorcellerie sur la personne de K G. Le sinistre personnage a été déféré, mercredi 13 octobre 2021, au parquet de la section de tribunal de Guiglo après trois jours de garde à vue à la brigade de gendarmerie locale.
Les accusations contre le présumé sorcier remonteraient à quatre mois, après le décès de K,G attribué J B et à trois autres de ses complices. Conduit, dans une autre localité de la région, J B sera reconnu effectivement coupable de rites occultes, mais il nie en bloc les faits à lui reprochés provocant des palabres entre ses défenseurs et ses accusateurs.
Mais à la surprise générale des villageois aperçoivent J B dimanche 10 octobre 2021, à 5h du matin, nu, qui revenait du cimetière pour le domicile du frère de K G, dont il a pourtant nié être l’auteur de la mort.
Intercepté et interrogé, il reconnaît enfin les faits. Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des jeunes qui tentent de le lyncher. Il doit sa vie sauve grâce à l’intervention du Chef de village. J B est conduire à la brigade de gendarmerie de Taï d’abord pour sa propre sécurité puis déféré au parquet de la section de tribunal de Guiglo qui va se charger désormais du dossier.
