Dans le cadre du déploiement de ses activités, l’institut belge Verbatims, en collaboration avec l’Union Européenne et l’Unicef organise à Bouaké, un atelier de renforcement des capacités sur la « mobilisation pour une cohésion sociale durable par la prévention des conflits identitaires dans la région de Gbêkê ».
À partir de ce mardi 15 mai et ce jusqu’au samedi 19 mai 2018, au bureau de Verbatims, sis au quartier Kennedy, 25 participants dont des journalistes, professionnels de communication, leaders d’opinions, responsables et membres de la société civile, prennent part à cet atelier portant sur les nouveaux défis de la cohésion sociale.
Cette formation vise à prevenir et à gérer les conflits à caractère identitaire.
Elle a également pour objectif de partager avec les participants, les motivations pour une paix et une stabilité durable.
« Il s’agit de constituer un réseau de leaders d’opinion et de forger dans les esprits, des comportements sociaux et inculquer aux participants la notions du vivre ensemble », a expliqué Honoré Kouadio, chargé de programme Verbatims zone centre, formateur.
Cinq jours durant les travaux d’échanges, plusieurs modules seront développés, entre autres « L’ethnie » , « Représentations mentales, préjugés et stéréotypes » et « Identités et conflits au niveau de l’individu », « État, nationalité, nation: Droit de l’homme et identités», «Les nouveaux défis de la cohésion sociale ».
Dans son allocution d’ouverture, Mme N’guessan Jacqueline, 3ème adjointe au Maire de Bouaké, Djibo Youssouf Nicolas, s’est réjouie du déploiement à Bouaké des activités de Verbatims.
Quant à Mme Konan, représentant la préfète par intérim du département de Bouaké, elle a félicité Verbatim pour ses actions positives partout là où il existe. Ajoutant que le développement d’une nation dépend de la cohésion sociale et de la paix.
Il faut rappeler que Verbatims est un institut belge de formation et d’appui pour la prévention des conflits identitaires. Il a pour mission de renforcer les capacités des leaders d’opinion par le biais de formations et l’analyse des discours sociaux, échanger sur les bonnes pratiques de gestions des risques de conflits identitaires et appuyer à une dynamique de construction d’identités ouvertes.
JPH