<< Désormais, plus rien sera comme par le passé au Marché de gros de Bouaké >>, cette phrase a êté lancée le mardi 17 avril 2018 par le secrétaire général 1 de la préfecture de Bouaké. Koné Vakaba, devant les commerçants du Marché de gros de Bouaké, (Mgb). Selon Koné Vakaba, l’insécurité à Bouaké, a atteint un seuil intolérable, au moment où il tend à baisser dans l’ensemble du pays. << 84 millions volés en trois mois dans des braquages, c’est trop. Ces braquages ont pour la plupart, concerné les opérateurs économiques du marché de gros. Avec l’ensemble des chefs de corps sur le sujet et nous avons arrêter des mesures. Nous allons les partager avec vous. Il n’est pas question pour nous de vous les imposer, mais d’avoir votre adhésion à ces mesures. Vous pourrez également faire d’autres propositions qui seront prises en compte. Aujourd’hui donc, nous sommes à la phase de sensibilisation qui sera suivie de l’application immédiate des mesures que nous aurons arrêter ensemble >> , a dit le secrétaire général 1 dans ses propos liminaires. Le cadre de la réunion étant situé Koné Vakaba a déploré que le Marché de gros de Bouaké qui ambitionne être la vitrine des marchés de sous région, soit un lieu de désordre et de banditisme, où des bandits viennent voler, tuer et en sortir sans être inquiétés. Pour mettre fin à cette situation, le comité de crise mis en place pour réfléchir à la question, propose qu’à partir de maintenant, les entrées et sorties du Mgb soient contrôlées pour filtrer les flux. que des patrouilles mixtes de policiers, d’éléments du CCDO, de gendarmes se fassent régulièrement à l’intérieur comme dans les environs du Mgb, que tous les commerçants soient identifiés et formellement reconnus. Cette recommandation exige qu’il soit instauré des cartes professionnelles, des cartes d’accès et des cartes de visiteurs. En plus de toutes ces mesures, les commerçants sont invités à collaborer avec les forces de l’ordre pour les rendre plus efficaces. << Aidez nous à vous aider. Un policer qui a l’information est efficace. Il faut que chacun de vous soit le policier de son ami. Rassurez-vous, lorsque vous nous donnez l’information, nous ne vous citerons jamais >>, a dit le commissaire Mobio Maxime, préfet de police adjoint, à la suite du secrétaire général 1. Quant au lieutenant Oulaï de la douane, il est intervenu pour montrer l’importance de la carte, qui est exigée au port d’Abidjan et qui y garantit la sécurité. << Vous ne pouvez pas avoir accès au port d’Abidjan sans carte. Tout le monde a une carte. À l’entrée comme à la sortie, vos badges sont contrôlés. Il y a les badges de visiteurs permanents. Si c’est pour une rencontre ponctuelle, on vous enregistre par votre carte d’identité avant de vous autoriser à entrer. Toutes ces mesures permettent de voir clair, d’avoir une visibilité. Tous les bagages sont contrôlés par la gendarmerie à l’entrée. À la sortie, lorsque vous avez un bagage et que vous êtes suspects, vous êtes contrôlés par la douane. Ce que nous vous demandons, c’est que nous travaillions ensemble >>. L’ensemble des interventions des commerçants se sot résumées en remerciements à l’endroit du préfet et des chefs de commandement et à la mise à leur disposition, des numéros verts. Concernant les trois derniers braquages, Konê Vakaba a rassuré que les enquêtes avancent bien, mais que plusieurs personnes seront interpelées pas pour être emprisonnées, mais pour les besoins de ces enquêtes.
JPH