C’est clair au Front populaire ivoirien. Il faut continuer de boycotter toutes les élections. Et celles à venir, notamment les municipales et les rgipnales n’intéressent pas le parti du prince de Mama. Partout où ils ont l’occasion de le faire savoir, ses relais le font savoir sans ambages. Le boycott continue donc chez les frontistes.
À Divo, où il s’est rendu pour distinguer des militants du Fpi, c’était au tour de Laurent Akoun de donner la position de son parti sur les prochaines élections locales.
<< Éloignez vous des élections wouya-wouya >>
Les élections locales à venir n’intéressent pas les partisans de l’ex-président, Laurent Gbagbo, regroupés au sein du Front populaire ivoirien (Fpi) dans une tendance proche d’Abou Drahamane Sangaré. En mission à Divo, ce samedi 30 juin 2018, Laurent Akoun, l’un des proches collaborateurs du professeur, l’a clairement signifé à son auditoire. Parlant des opérations liées aux futures élections générales, Laurent Akoun se montrera intransigeant. « Je demande aux militants de s’éloigner des élections »wouya-wouya ». Déjà, au sein même du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes, Ndlr), des tricheries sont dénoncées. Où peuvent mener de telles élections? Gardez-vous en donc », a-t-il dit.
Le haut cadre du Fpi, a profité de ce déplacement pour donner des nouvelles de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu à la Haye à ses partisans. « C’est sûr, Gbagbo revient! Ce sont les juges de la Cour pénal internationale qui ont demandé aux avocats de Gbagbo d’introduire la demande d’acquittement auprès du parquet », dira-t-il.
Laurent Akoun, pour mémoire, était à la Place de la Paix de Divo pour distinguer 130 militants de son parti dans le département. L’objectif, selon les initiateurs de cette cérémonie, était de saluer la fidélité desdits militants aux orientations de la direction. Sur la question, M. Akoun s’est voulu bref. « Nous sommes ici aujourd’hui pour la distinction de nos militants méritants. Je salue le préfet et le maire de Divo qui ont permis la tenue de cette cérémonie. C’est un signe positif », a déclaré le professeur.
F.R