Côte d’Ivoire/Koné Katinan rage contre un troisième mandat d’arrêt émis à son encontre

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Le porte parole de Laurent Gbagbo, Koné Katinan Justin exilé au Ghana depuis la fin de la crise post-électorale, est très remonté contre un troisième mandat d’arrêt qui aurait été émis contre lui par la justice ivoirienne. Koné Katinan qui dit ne pas comprendre ce acharnement contre sa personne, crie son raz le bol et se dit déterminé à se battre. Du coté du pouvoir d’Abidjan, l’on reproche à l’ancien ministre du Budget de Laurent Gbagbo, d’être en bonne intelligence avec certains anciens chefs de guerre. Mais l’homme nie tout. << Dans ce mandat d'arrêt, l’on m'inculpe pour des faits de déstabilisation allant de la période de 2012 à 2017, sur la base des dires d'un certain Yedagn Louis Jacques, alias Méité Souleymane. Ce dernier aurait dit lors de son interpellation, qu'il aurait participé à une réunion au Ghana avec un pasteur nommé Zouame, exilé au Ghana ; qu'au cours de cette réunion, ce pasteur révélait que Koné Katinan donnait directement des instructions aux chefs de guerre du Nord >>. << Pour moi, il ne fait l'ombre d'aucun doute, l'instrumentalisation de la justice de mon pays contre moi, ne vise qu'une seule chose : attenter à ma vie pour des ‘’motifs politiques'', selon les termes du juge ghanéen, dans sa décision du 30 août, pour motiver le rejet de la demande de mon extradition formulée par le gouvernement ivoirien. Devant tant de persécutions émanant d'actes graves de violation des droits de l'homme perpétrés contre, j'ai décidé de porter mon cas devant les instances internationales chargées de la protection des droits de l'homme en général, et ceux des réfugiés en particulier >>, a-t-il indiqué sur sa page Facebook, pour clamer son innocence. << Je n’entends pas fuir le Ghana, mon pays d'accueil pour les mêmes motifs politiques. Ce faisant, je ferai montre d'ingratitude vis-à-vis du gouvernement et du peuples Ghanéen, qui n'ont jamais exprimé, sous quelque forme que ce soit, une hostilité collective et généralisée à l’égard des réfugiés ivoiriens qui vivent sur leur sol depuis plus de 7 ans. Mon pays la Côte d’Ivoire, me manque, je suis pressé d’y retourner, mais pas de manière forcée. J’entends me battre pour mettre définitivement fin à cette politique de haine menée contre moi depuis plus d'une décennie. Trop c'est trop >>, dira-t-il. Le gouvernement ivoirien, lui, par l’entremise de son porte parole, Bruno Koné, a démenti l’information, précisant que les mandats d’arrêt ne sont pas émis par le gouvernement, mais par la justice. << Ce n'est pas le gouvernement qui lance les mandats d'arrêt. C'est la justice. Je suis même incapable de vous confirmer l'existence de ce mandat d'arrêt >>, a martelé Nabagné Koné

JPH

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