Le gouvernement ivoirien a procédé à la pose de la première pierre du port sec de Ferkessédougou. Il aura pour vocation de desservir le Mali, le Burkina et le Niger et son inauguration est prévue fin 2023.
Le chantier a été octroyé au groupe chinois Complant qui a trente mois pour livrer le port, qui sera ensuite confié à un concessionnaire.
D’un coût de 254 milliards de francs CFA, financés par des fonds chinois notamment, et un partenariat public-privé, il sera réalisé sur une superficie de 732 hectares et comptera une plateforme logistique, avec des entrepôts, un dépôt d’hydrocarbures, ainsi qu’un marché au bétail et un abattoir. À cela, il faudra ajouter une zone industrielle destinée notamment à transformer des produits agricoles ou miniers. Il sera desservi par la voie ferrée Abidjan-Ouaga et par la route, la A3.
Le vendredi 22 mai 2021, les travaux ont été lancés en grandes pompes par la ministre des Affaires étrangères Kandia Camara, qui avait à ses côtés son collègue de la défense et président du conseil régional du Tchologo, Téné Birahima Ouattara et plusieurs membres du gouvernement.
Son objectif premier est de désengorger le port autonome d’Abidjan et de le rapprocher de ses débouchés régionaux que sont le Burkina, le Mali et le Niger. Ce sont aussi aussi des milliers d’emplois qui seront créés dans cette zone où qui n’échappe pas au chômage des jeunes. Au moins cinq centaines de personnes devront être relogées ou réinstallées pour une enveloppe de sept milliards de francs.
JPH
