Côte d’Ivoire/Ouverture de la session ordinaire 2021 du Sénat. Jeannot Ahoussou-Kouadio, a bel et bien repris service

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Le Président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, était bien présent à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro, où il a procédé le mardi 13 avril 2021, à l’ouverture de la session ordinaire 2021 du Sénat. La cérémonie s’est déroulée devant le Premier Ministre Patrick Achi, du représentant le chef de l’État, des chefs des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, des membres du gouvernement, des présidents d’institutions et autres autorités administratives et politiques de la région. Ahoussou Jeannot confond ainsi les oiseaux de mauvais augure qui n’avaient de cesse, avant cette session, de lui annoncer des jours sombres. En effet, il avait été absent du pays après une longue période de maladie et de convalescence. Il a regagné le pays depuis quelques semaines.

A l’occasion, le numéro 1 de la deuxième chambre du parlement ivoirien a tenu un discours d’orientation où il a appelé les ivoiriens à se détourner de la violence et à adopter des comportements de paix pouvant soutenir la croissance économique du pays et son rayonnement.

Voici son discours intégral

Monsieur le Premier Ministre, représentant le Président de la République.
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Monsieur le Ministre-Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Chefs des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire,
Monsieur le Préfet de Région, Préfet du Département de Yamoussoukro,
Monsieur le Maire de la Commune de Yamoussoukro,
Autorités traditionnelles,
Mesdames et messieurs,

Je voudrais vous saluer et vous remercier de votre présence si distinguée à cette cérémonie.
Avant tout propos, je tiens à exprimer devant la nation toute entière ma reconnaissance à son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Dans les maximes de l’honnête homme, Jean-Baptiste Blanchard indique que la reconnaissance est un devoir et qu’on se couvre d’ignominie quand on y manque.

Bien plus qu’un devoir moral, la reconnaissance est une recommandation divine.
C’est pourquoi, je voudrais m’acquitter de ce que je considère comme un devoir spirituel, non seulement à l’égard de DIEU, Maître de la vie mais aussi à l’égard de Monsieur le Président de la République.
En effet, le dernier semestre de l’année 2020 a été particulièrement éprouvant pour moi.
Alors que je ne devrais séjourner en Europe que pour deux

semaines, du 2 au 20 juillet 2020, j’ai été contraint de rester loin de mon pays, loin de vous pendant de longs mois à cause de la maladie, comprenez ma joie aujourd’hui de vous retrouver.
Mais grâce à vos prières, il a plu au bon Dieu de me permettre de regagner la mère patrie et d’être parmi vous aujourd’hui.
C’est aussi grâce à l’inflexible soutien et la chaleureuse affection du Président de la République et de son épouse, que j’ai été à même de surmonter cette dure épreuve.

Mon épouse, mes enfants, ma famille et moi-même lui en sommes reconnaissants.
A chacun de vous, Mesdames et Messieurs les Présidents d’Institutions, les Membres du Gouvernement, les vénérables Sénateurs, à Mesdames et Messieurs les honorables Députés, à mes amis et connaissances et même à toutes ces personnes anonymes, je voudrais dire merci pour votre bienveillance, vos marques de sympathie et vos prières dont j’ai été l’objet

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
La nation ivoirienne toute entière a été également durement éprouvée ces derniers mois.
Le rappel à Dieu de deux fils de notre pays parmi les plus illustres, les premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, reste pour chacun des ivoiriens, des moments d’immense affliction et de profonde tristesse.

Je voudrais à ce stade de mon propos, avoir une pensée pieuse pour chacun d’eux.
En mon nom propre et au nom de l’ensemble des sénateurs, je voudrais renouveler au Président de la République et aux familles des défunts, ainsi qu’à l’ensemble du peuple ivoirien, la compassion et la solidarité de notre Institution.
Je voudrais également saluer la mémoire du Ministre Sidiki Diakité, qui a pris une part active aux travaux préparatoires à la mise en place du Sénat, lui aussi brusquement arraché à notre affection, en plein labeur pour la Côte d’Ivoire qu’il chérissait.

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
En plus de ces moments de deuil national que le pays a traversé, le Sénat a été frappé par le décès de deux de ses membres, les sénateurs Memel Grah Félix et N’Daho Arouna. L’ensemble de l’Institution témoigne de l’exemplarité de ces parlementaires qui, aux côtés de leurs collègues, ont exercé leurs missions avec dévouement et dignité.

Je voudrais vous inviter à observer, une minute de silence en leur mémoire.
Minute de silence
Merci. Puissent leurs âmes reposer en paix.
Monsieur le Premier Ministre Patrick ACHI,
La présente rentrée solennelle de notre Institution me donne l’agréable occasion de vous adresser en mon nom propre et au nom de l’ensemble des Sénateurs, nos sincères félicitations pour votre nomination en qualité de Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire.

Il s’agit là assurément du fruit du travail continu, constant et bien fait, mais surtout de la confiance renouvelée du Président de la République à l’égard du grand serviteur de l’Etat que vous êtes.
Je vous adresse mes voeux de plein succès dans vos nouvelles missions et un bon vent à l’ensemble de votre Gouvernement.

Monsieur AKA Aouélé, Président du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel, permettez-moi de vous adresser les sincères félicitations du Sénat à qui vous avez consacrez votre première sortie officielle à l’issue de votre nomination.
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement recevez nos félicitations chaleureuses.
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,

Après les vacances parlementaires, notre retour dans l’hémicycle offre le privilège à notre institution de s’ouvrir à la nation et à la République toute entière.
Portant la voix de l’ensemble des sénateurs, je voudrais exprimer notre reconnaissance renouvelée à Son Excellence Monsieur le Président de la République pour le soutien et l’accompagnement qu’il n’a cessé d’apporter au Sénat depuis sa création.
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Je voudrais vous traduire tout l’honneur qui est le nôtre de vous recevoir, à nouveau, au sein de cet emblématique hémicycle.
L’animation de la vie institutionnelle de notre pays est une énorme charge républicaine que vous accomplissez avec conscience et dignité, dans l’intérêt supérieur de nos concitoyens et de la Côte d’Ivoire.
Mesdames et Messieurs les Chefs des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire,

La communauté internationale a toujours témoigné un intérêt particulier pour notre pays. La place de la Côte d’Ivoire au niveau sous-régional, régional et dans le monde est aussi à mettre à l’actif de sa diplomatie de paix et de dialogue.
Le Sénat se félicite de sa fructueuse coopération dans le cadre de sa politique hardie de diplomatie parlementaire avec les parlements de vos pays dont le dynamisme se perçoit éloquemment par votre présence à nos côtés ce matin. Veuillez, traduire nos chaleureux et confraternels remerciements à nos collègues de vos pays.

Mesdames et Messieurs les autorités administratives et traditionnelles du District Autonome de Yamoussoukro,
Le Sénat vous exprime sa reconnaissance pour toutes les dispositions heureuses que vous avez bien voulu prendre afin d’accueillir notre Institution et de faciliter son installation ici à Yamoussoukro.
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,

La rentrée solennelle est aussi un moment de réflexion rétrospective et prospective pour notre Institution.
A titre rétrospectif, il convient d’indiquer qu’en dépit du contexte de crise mondiale due à la pandémie de la covid-19, nous continuons d’écrire les notes de la belle et passionnante symphonie que nous avons entamées ensemble depuis 2018.

En tout état de cause, notre détermination et notre foi sont restées inextinguibles.
Aujourd’hui, les résultats sont là, palpables, visibles et concrets.
Le bicamérisme s’est incrusté dans la pratique institutionnelle de la Côte d’Ivoire, le Sénat ayant pris toute sa place sans l’écosystème institutionnel de notre pays tel que prévu par notre loi fondamentale.
A la vérité, ces résultats dont nous pouvons être légitimement fiers aujourd’hui, sont le fruit d’un effort collectif inlassable.

C’est pourquoi, il me plaît de féliciter chacune et chacun de vous, pour votre contribution précieuse à l’oeuvre de construction de notre jeune Institution.
A ce stade, je voudrais adresser mes vives et chaleureuses félicitations à notre collègue Mariam Dao Gabala désignée par la FIFA à l’effet de présider le comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.
Au cours de la session ordinaire qui s’annonce, le Sénat compte renforcer considérablement ses acquis au niveau de l’accomplissement de ses missions constitutionnelles.
Au niveau du vote de la loi, il nous revient de créer les conditions optimales pour faire du Sénat une Institution plus féconde afin de permettre aux sénateurs de constituer une véritable force de propositions de loi pour le Gouvernement et ce dans l’intérêt de nos concitoyens.
Concernant la décentralisation, nous saluons l’annonce récente du Chef de l’Etat relative à la mise en place prochaine des Ministres Gouverneurs de District pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale.

Ce qui nous permet, sur le même sujet, de garder à l’esprit les recommandations du Forum du Sénat avec les Collectivités Territoriales pour contribuer à améliorer, à travers des lois d’initiative sénatoriale, le cadre légal de la décentralisation dans notre pays.
Cette année 2021, le Sénat portera, par ailleurs, une attention particulière à la situation de nos compatriotes établis hors de Côte d’Ivoire.

Ainsi, à l’instar du Forum avec les Collectivités territoriales, l’organisation du Forum du Sénat avec les Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire est inscrite en bonne place dans le plan d’actions annuel de notre chambre.
Pour ce qui réfère au contrôle de l’action gouvernementale, l’évaluation des politiques publiques devrait être la pierre angulaire de cette autre mission de notre Institution au cours de cette session.
L’accomplissement de nos missions constitutionnelles de vote de la loi et de contrôle de

l’action gouvernementale est le moyen pour notre assemblée d’adresser les grandes questions de société qui restent des préoccupations pour nos concitoyens.

A titre d’exemple l’école

L’école est un bien commun dont le bon fonctionnement garantit aux générations futures la pleine capacité de s’assumer et de pérenniser les acquis d’aujourd’hui.

Avec plus de 40.000 salles de classes et 232 collèges construits de 2014 à 2020, le Sénat voudrait constater, avec satisfaction, que l’école est restée l’une des priorités absolues du Gouvernement depuis 2011.
Cependant, il convient de mettre le doigt sur l’importance de la qualité des enseignants et des apprenants.
Il y a lieu dans le cadre du transfert des compétences de confier la gestion des établissements scolaires aux communes et conseils régionaux.

Au demeurant, il faut replacer les Collectivités territoriales au coeur de l’école dans nos régions.
J’invite par conséquent, l’ensemble des sénateurs conseillers régionaux ou municipaux à redoubler de vigilance quant aux décisions des assemblées locales relatives à l’école.
Nous devons également demeurer attentifs au fonctionnement de notre système de santé.
Depuis 2011, 271 établissements sanitaires de premier contact ont été construits, 317 autres établissements ont été réhabilités, 45 hôpitaux généraux et 11 centres hospitaliers régionaux (CHR) ont également été réhabilités.
Le Sénat félicite le Gouvernement pour toutes ces actions qui permettent aujourd’hui de contenir la pandémie à Coronavirus sur notre territoire avec des taux de contamination et de létalité relativement faibles.
L’accélération de la transformation numérique de nos administrations publiques et de notre société en général, devrait également être au centre des préoccupations du Sénat.
Cette révolution numérique mérite un encadrement adéquat à bien d’égards quant à son usage.
Que de vies, de carrières, de familles brisées ou désagrégées par les fake news véhiculées par les réseaux sociaux !
Que de communautés entières opposées par ces fake news insidieusement distillées par des individus aux sinistres desseins, cachés derrière leurs écrans d’ordinateur ou de téléphone.

Il est temps de mener une offensive tous azimuts contre ces funestes manoeuvres aux conséquences insoupçonnées pour nos familles et notre société en général.
Au surplus, les questions liées à la préservation de l’environnement devront également faire l’objet d’attention soutenue de notre part.
L’érosion côtière met en péril les moyens de subsistance des habitants du littoral quand ce ne sont pas les villages eux-mêmes qui sont menacés de disparition.

Le changement climatique impacte notre agriculture, les braves populations paysannes ne maîtrisent plus le cycle des saisons fortement perturbé.
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, chers collègues,
Vous aurez compris que les défis sont grands et le chantier encore immense. Je vous invite à faire preuve de persévérance et dimmagination dans l’effort.

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,

Au plan politique, l’actualité reste marquée par l’élection du Président de la République et la tenue pacifique des élections législatives.
Sur la question de l’élection du Président de la République, nous avons travaillé au niveau de notre chambre avec la volonté univoque de créer un cadre constitutionnel, et légal favorable à une élection transparente, inclusive et apaisée.
C’est pourquoi, nous regrettons et condamnons avec fermeté toutes ces violences injustifiées qui ont émaillé l’élection présidentielle de 2020 dans certaines localités de notre pays. A la vérité, à quoi à servit le boycott actif : À rien si ce n’est qu’à ôter la vie à nos concitoyens.

Devant ces actes de vandalisme et de violences inouïes, le Président de la République, par son sens élevé du pardon et de la réconciliation, a su préserver la paix retrouvée et la cohésion sociale gages du Développement durable de notre pays. Nous encourageons le Président de la République tout en demeurant ferme pour empêcher le désordre en Côte d’Ivoire, d’accéder aux sollicitations de clémence pour aller à la PAIX si chère au Président Félix Houphouët-Boigny.

C’est pourquoi, je me félicite que nos concitoyens l’aient plébiscité au soir du 31 Octobre 2020 et viennent de lui conférer une majorité confortable à l’Assemblée Nationale au terme des élections Législatives du 06 Mars 2021.
Nous pensons qu’il est temps de préserver la paix retrouvée en Côte d’Ivoire.

Tout citoyen vivant sur le territoire Ivoirien doit se sentir débiteur de PAIX à l’endroit de son prochain. En ce qui concerne le Sénat, nous entendons jouer notre partition pour renforcer et consolider la PAIX.
L’élection des députés qui vient de se tenir est la preuve tangible que notre classe politique est capable d’exercer le jeu démocratique selon les règles de l’art, dans un climat apaisé et dans le respect des lois et des institutions de la République.

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers collègues,
Mesdames et messieurs,

Je voudrais réaffirmer la bonne disposition du Sénat à accompagner l’Exécutif dans la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques visant l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.
A l’évidence, la gouvernance et le leadership du Président de la République ont hissé notre pays à des niveaux remarquables : le taux de pauvreté est passé de 51 à 39% de 2011 à 2020.
Aujourd’hui, notre pays reste un modèle qui inspire l’Afrique tout entière au regard du niveau d’équipement et des infrastructures dont il dispose.
On peut dire sans se tromper que si le Président Félix Houphouët Boigny a été à l’initiative du combat pour l’indépendance politique de notre pays et pour la reconnaissance des droits de ses filles et fils, posant ainsi les jalons d’une nation libre et indépendante, le Président Alassane Ouattara est celui qui inaugure une ère nouvelle de construction, d’évolution et de développement durable pour une CI apaisée.

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers Collègues,
Les indicateurs socio-économiques et politiques de notre pays appellent de notre part, le devoir républicain de l’action constructive en vue du renforcement de ces acquis en gardant en ligne de mire, l’intérêt supérieur de la nation.
La construction d’une nation appelle beaucoup de patience, d’abnégation et de sacrifices. J’appelle nos concitoyens à s’éloigner des idées et des comportements confligènes. En effet, le mal est plus contagieux
que le bien. Soucions-nous du bien-être de nos concitoyens. Eloignons-nous des modèles de déchéance sociale. Apprenons à mieux nous connaitre pour faire tomber les clichés et préjugés qui nous divisent.

Les attaques de Kafolo et de Téhini doivent tous nous interpeller et nous inviter à un patriotisme positif pour la protection de notre pays et de ses institutions.
OUI, il convient de taire nos querelles politiciennes pour protéger la Côte d’Ivoire et
certains de nos pays frères du fait de ces agressions.
OUI, fiers Ivoiriens, le pays nous appelle.
Le sursaut national s’impose à nous face à ces attaques terroristes à nos frontières. Faisons corps avec le Président de la République dans la lutte contre le terrorisme.
Du haut de cette tribune, je voudrais encore une fois appeler à l’union sacrée des enfants de ce pays autour de la Côte d’Ivoire. Aimons et servons notre pays avec désintérêt.

Cultivons avec hardiesse les valeurs de pardon, de justice et de paix qui constituent des attentes légitimes des générations futures.
Soyons des apôtres de la paix et de la cohésion sociale dans nos Régions, villes et hameaux.
C’est un devoir pour nous, parlementaires issus en majorité des Conseils régionaux ou municipaux, de soutenir toutes les initiatives qui contribuent à briser les murs de méfiance et de défiance pour renforcer la réconciliation à la base, dans nos territoires et y essaimer la paix de façon durable.
Nous devons le faire et nous le pouvons. Ainsi le Sénat se positionnera, in fine comme le ciment de la nation.

Mesdames et Messieurs
C’est par cette vive exhortation au travail afin de consolider la paix et la réconciliation que je voudrais, conformément à l’article 94 de la Constitution,

déclarer ouverte la session ordinaire 2021 du Sénat.
Je vous remercie.

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