A moins d’un an de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le Professeur Danho Pierre, actuellement Président du Conseil d’administration de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), Coordonnateur adjoint du RHDP de Songon, premier adjoint au Maire de ladite localité et l’ex Doyen de la Faculté de Droit à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody, interrogé sur la candidature éventuelle du Président Alassane Ouattara, rassure les militants de son parti. Il se réjouit aussi du bon déroulement du recensement électoral à Songon.
Le recensement de la liste électoral a pris fin le 17 novembre 2024. Etes-vous satisfait du déroulement de ce processus?
Je vous remercie humblement de l’opportunité que vous me donnez aujourd’hui de me prononcer sur cette question aussi importante qui décline l’avenir de notre pays.
Le recensement électoral a commencé depuis le mois d’octobre effectivement et nous avons reçu des instructions de notre parti pour faire enrôler beaucoup de nos militants, c’est-à-dire les primo votants. Sur le terrain notamment à Songon nous avons suivi à la lettre les désidératas de notre parti. Parce que l’objectif initial visé est de faire gagner notre candidat naturel qui n’est que le Président Alassane Ouattara. Pour la petite idée ou histoire, des quotas ont été fixés par le parti dans chaque département et si les instructions sont suivies à la lettre notamment dans le cadre des primo votants, nous sommes bien partis pour gagner l’élection au premier tour. A cet égard, à Songon, le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert BEUGRE Mambé et son staff que nous sommes, avions mis nos délégués en mission, et les instructions de notre parti ont été exécutées à la lettre. Nous sommes satisfaits pour le résultat et le travail accompli dans le but de soutenir notre candidat naturel pour sa victoire qui s’annonce de façon décisive.
L’opposition souhaite une seconde prolongation de l’enrôlement. Qu’en pensez-vous ?
De mon point de vue, je ne pense pas que cela soit nécessaire. Même si on proroge l’enrôlement sur toute l’année, les résultats ne seront pas meilleurs par rapport aux attentes des uns et des autres. Aussi, il faut bien que la Côte d’Ivoire travaille et crée de la richesse pour faire avancer notre pays. On ne va pas mobiliser l’Etat et les énergies sur l’éteignoir des élections et le recensement, il faut bien que ça s’arrête un jour. Le gouvernement a cru bon de proroger le processus parce que cela a été le vœu de tous les partis politiques, je m’en réjoui pour cette initiative qui mérite d’être saluée. Mais, aller jusqu’au mois de juin, comme certains le réclament prise la plaisanterie parce que ceux qui sont chargés du recensement électoral ont aussi des contraintes de calendrier à respecter aux fins de mettre en place un listing fiable pour nous permettre d’aller à cette élection. On parle de 1.461.081 inscrits, cela est suffisant et il faut laisser les choses se poursuivent.
A quelques mois de la présidentielle de 2025, le président Ouattara ne s’est pas encore prononcé si oui ou non il sera candidat. Comment vous jugez ce mutisme ?
De mon point de vue, l’élection présidentielle est encore lointaine. Je ne vois pas pourquoi le président de la République qui est actuellement en fonction doit subitement se prononcer. Il a tout son temps sur l’opportunité de cette action. Voyez-vous, le président agit et parle très peu. Tout cet immense travail que nous faisons sur le terrain vient de lui. Déjà, il fait un immense travail qui est reconnu par ses concitoyens. Notre pays est auréolé partout et comment voulez-vous qu’il y ait un autre candidat que notre champion national actuel. Nous disons à ceux qui veulent nous imposer un candidat que le président Ouattara est notre candidat naturel et que le moment venu, ils doivent composer avec lui. Car on ne change pas une équipe qui gagne.
Le bilan du président Ouattara n’est pas à discuter. En quelques années de gestion, la Côte d’Ivoire effondrée et complètement à genou a été restaurée. Nous savions tous comment le président Ouattara a pris ce pays en plein chaos et à quel niveau il l’a mis aujourd’hui. Si un jour, il se lève et nous dit qu’il n’est pas candidat, le parti avisera. Je pense en ce moment précis, qu’il saura nous guider. Si demain pour des raisons qu’on ne souhaite, dit qu’il ne peut pas être candidat, il trouvera au sein de notre mouvement un cadre derrière lequel les autres cadres et militants se cristalliseront pour relever les défis de la lutte. Pour tout le reste, nous sommes avec lui et fiers de le soutenir.
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Quel message lancez-vous à vos militants ?
Le message est simple est d’espoir. Il faut surtout faire confiance au président de la République. Il parle peu mais il agit. Ceux qui ne le connaissent sont ceux qui bavardent beaucoup. Nous qui l’avions pratiqué pendant des lustres, savions qu’il fait ce qu’il promet et rares sont ceux des politiques qui disent réellement ce qu’ils font. Donc les ivoiriens ont la chance d’avoir un fils qui les encadre et fait rayonner le nom de leur pays sur la scène internationale.
Regardez bien le nombre de conférences qui se tienne en Côte d’Ivoire. On a vu cela que sous l’ère Houphouët Boigny. Abidjan aujourd’hui est la plaque tournante de toutes les activités diplomatiques en Afrique. Cela démontre effectivement le dynamisme et le leadership de notre président. Il nous apporte socialement beaucoup de bonheur : des jeunes sont envoyés en formation en France, en Chine, au Canada, entre autres, pour apprendre la mécanique, la plomberie, l’électricité, la maçonnerie, etc. Alors qu’avant, il faut avoir le niveau de troisième cycle universitaire pour obtenir une bourse d’études à l’étranger. Qui voudra alors perdre ce bonheur partagé. En tout état de cause, le président Ouattara est donc celui qui peut nous apporter cet avenir radieux que nous recherchons tous et nous ne sommes pas prêts de confier le destin de notre pays à des amateurs de tout acabit. Je vous remercie.
Entretien réalisé par N.K