Ouattara Yessonakan, présidente de l’Union des sociétés coopératives productrices de manioc du Hambol (USCOPMAH), et des partenaires Chinois, ont procédé le dimanche 28 août 2022, au lancement de la première phase de distribution de boutures de manioc dans le village de Niangbo, dans la sous préfecture d’Arikokaha. Ce sont en effet, 40 hectares de boutures à haut rendement, soit une production de 30 à 60 tonnes de tubercules de manioc à l’hectare que la première responsable de l’USCOPMAH, Ouattara Yessonakan, met à la disposition des producteurs de manioc du département de Niakara.
Un hectare de boutures produisant 20 autres hectares, ce sont au bout de huit à 12 mois, 400 hectares qui seront disponibles pour pérenniser et accroître cette culture.
« Nous avions pris l’engagement à notre investiture le 9 avril 2022 devant le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre des Mines du Pétrole et de l’Energie d’alors, Thomas Camara, de faire la promotion de la culture du manioc dans notre pays. La réalisation de cet objectif passe inéluctablement par la dotation des producteurs en boutures de qualité, donc à haut rendement. C’est ce premier pas que nous sommes venus poser aujourd’hui dans le département de Niakara, dans la région du Hambol. Pour un hectare de boutures, ce sont 20 hectares qu’on obtient après une dizaine de mois avec une production de tubercules de manioc estimée à au moins 30 tonnes à l’hectare. Imaginez ce que cela donnera pour la région après deux ans et plus. Nous ne nous arrêterons pas à la seule régions de la Côte d’Ivoire. Les autres régions suivront », a expliqué et promis Ouattara Yessonakan, pour qui « la Côte d’Ivoire qui a du potentiel en terme de production de manioc, devrait prendre le devant de la lutte de l’autosuffisance en farine de manioc. Non seulement pour faire de la filière de manioc une force économique, mais surtout pour rendre autonomes financièrement les acteurs de ce secteur ».
Bénéficiaire du don de L’USCOPMAH ce jour, dame Krotoum Koné a salué l’action de la présidente et invité l’ensemble des populations à s’orienter vers la culture du manioc. « Je dis un grand merci à notre sœur Yessonakan. Avec tout le bien qui se dit du manioc et se vit avec lui, je pense que toute la sous-préfecture d’Arikokaha doit se mettre à cette culture. Nous n’avons pas le droit de manquer ce challenge. On dit que l’économie de ce pays repose sur l’agriculture. Pour notre part, nous devons avoir l’ambition de faire reposer l’économie du Hambol sur le manioc ».
L’USCOPMAH, comme on le voit, est bien sur la bonne voie de réussir sa mission de faire du manioc, l’une des premières sources de revenus de la Côte d’Ivoire.
JPH
