Côte d’ivoire / Protection de l’environnement: Le Moronou exhorté à contribuer à l’atteinte du taux de couverture forestière de 20 %

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Protection de l’environnement
Le Moronou exhorté à contribuer à l’atteinte du taux de couverture forestière de 20 %
Les populations de la région du Moronou en général et les membres du comité régional Redd + en particulier, ont été exhortés à contribuer à ce que la Côte d’ivoire atteigne le taux de couverture forestière de 20 % d’ici 2030. Cette recommandation leur a été donnée, par le colonel Ibrahim Coulibaly, représentant le président du comité technique interministériel de la Redd +, le 11 avril à la salle de conférence de l’hôtel King de Bongouanou. C’était lors de la cérémonie d’installation des membres du comité régional Redd +. Occasion saisie par le colonel Ibrahim Coulibaly, pour signifier que depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, son développement s’est fait grâce à l’agriculture. Malheureusement, dira t-il, cette agriculture s’est faite au détriment de notre patrimoine forestier. A cela, il a ajouté l’exploitation forestière irrationnelle, l’urbanisation etc…Et de faire observer que le constat est amer : « Nous sommes aujourd’hui autour de 11% de notre couverture forestière. Or, la norme est de 20%, pour assurer une activité pluviométrique et écologique. Plusieurs initiatives ont cours actuellement pour sauver notre patrimoine forestier, mais aussi remplir les obligations internationales dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de l’environnement. A ce titre, notre pays s’est engagé librement en juin 2011 dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts. J’exhorte donc le comité régional Redd + du Moronou, ainsi que les populations, à contribuer fortement à travers des analyses et des conseils à atteindre un taux de couverture forestière de 20% à l’horizon 2030 », a t-il indiqué à l’assistance, composée des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières de Bongouanou, tout comme des forces vives. Kouamé Koffi, directeur régional de l’environnement et du développement durable, a fait savoir, pour sa part, que ce qui les réunit est un enjeu majeur de développement qui se veut fiable, équitable et durable. Selon lui, il s’agit de la survie de l’humanité par des mécanismes de sauvegarde et de protection de la forêt, qui constituent une richesse universelle contre les agressions de tous genres, notamment les gaz à effet de serre dus à la dégradation et à la déforestation. Et d’ajouter que cela constitue un challenge qu’ils doivent relever pour que les générations futures puissent répondre à leurs besoins existentiels et pérenniser l’humanité. « Que chacun de nous à tous les niveaux de responsabilité s’inscrive dans cet élan, pour l’atteinte des objectifs assignés au comité régional Redd + , installé pour le bonheur des populations », a-t-il conseillé. Akasson Bernadette, préfet de la région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, a fait savoir que sans eau, sans air, il n’y a pas de vie. Selon elle, c’est pour préserver toutes ces ressources naturelles que le gouvernement avec l’aide des bailleurs de fonds a mis en place le mécanisme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle a souhaité que tous les membres du comité installé qu’elle préside, s’approprient effectivement ce mécanisme.
E.Pisani

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