Côte d’Ivoire/Sidi Touré: « Il n’y a pas de prisonnier politique ni de prisonnier d’opinion en Côte d’Ivoire ».

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Les archevêques et évêques catholiques de Côte d’Ivoire ont fait savoir récemment lors de leur 114è assemblée plénière, dans une déclaration que le pouvoir  ruse avec la réconciliation. Dans la même adresse, l’épiscopat parle de la présence de prisonniers politiques dans nos prisons.

A cet effet, le porte-parole du gouvernement a, dans une interview répondu aux hommes en soutane de l’église Catholique. Sidi Touré est clair « Il n’y a pas de prisonnier politique ni de prisonnier d’opinion en Côte d’Ivoire. J’aimerais simplement relever que la qualité de politicien ne nous dédouane pas du fait que nous sommes tous justiciables, d’autant plus quand il s’agit de flagrant délit d’atteinte à la sureté de l’Etat. »,affirme-t-il.

Selon lui, le gouvernement a réalisé beaucoup pour la réconciliation, la consolidation de la paix et le vivre ensemble. Aujourd’hui notre pays est en paix et en sécurité. L’implication des chefs religieux a été d’ailleurs d’une importance capitale à cet effet.

« Le Gouvernement a réalisé beaucoup pour la réconciliation, la consolidation de la paix et le vivre ensemble. Aujourd’hui notre pays est en paix et en sécurité. L’implication des chefs religieux a été d’ailleurs d’une importance capitale à cet effet.

Cependant, les enjeux actuels appellent que les prises de positions soient mesurées. J’ai effectivement pu lire « Prisonnier politique et d’opinion » dans ladite déclaration et j’aimerais simplement relever que la qualité de politicien ne nous dédouane pas du fait que nous sommes tous justiciables, d’autant plus quand il s’agit de flagrant délit d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Il n’y a pas de prisonnier politique ni de prisonnier opinion en Côte d’Ivoire, il faut que cela soit bien clair.

Ce n’est pas juste de dire que les résultats des travaux de cette institution ont été abandonnés.

Le Président de la République a toujours mis au cœur de son action la sécurité des populations et la réconciliation. C’est dans ce contexte que loi d’amnistie permettant la libération de 800 prisonniers civils impliqués dans la crise post-électorale a été prise en 2018.

N’oublions pas qu’il y a eu 3000 morts et des milliers de victimes dans cette crise. Nous devons à ces familles compassion et assistance. Il faut se prémunir définitivement contre la répétition de tels drames dans notre pays. Nous ne pourrons pas aboutir au pardon sans passer par la justice.

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