Véritable coup de tonnerre dans le procès de l’épouse de Laurent Gbagbo, Simonne Ehivet Gbagbo pour crime contre l’humanit. Acquittée en 2017, elle va devoir retourner devant une cour d’assisrs, la cour suprême d’Abidjan ayant décider de casser ce jugement le vendredi 27 juillet 2017. Le feuilleton de l’ancienne première dzme de Côte d’Ivoire est donc loin de connaître un dénouement. Il y a que la Cour Pénale Internationale (CPI), continue de la réclamer. Ouattara va-t-il revoir finalement sa copie de ne plus envoyer un autre Ivoirien devant la juridiction internationale ?
Déjà condamnée en 2015 à 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo avait été acquittée lors de son second procès en assises pour cette fois « crime contre l’humanité ».
À l’image de son époux à la CPI, on la soupçonnait d’être à l’origine d’un certain nombre d’épisodes sanglants de la crise postélectorale, comme le bombardement du marché d’Abobo ou le mitraillage des manifestants pro-Ouattara devant la RTI. Mais au terme d’un interminable procès, les jurés ont, semble-t-il, été peu convaincus de l’implication de l’ex-dame de fer de Côte d’Ivoire au regard de la faiblesse des témoignages et des preuves apportées par l’accusation. L’acquittement prononcé le 28 mars 2017, la partie civile a aussitôt déclaré qu’elle allait se pourvoir en cassation. La Cour suprême lui donnant raison – sans que l’on ne connaisse pour le moment les motifs de cette décision – un nouveau procès de Simone Gbagbo pourrait avoir lieu dans les prochains mois. Si l’avocat des victimes Maître Soungalo se felicitait de la décision de la cour supprime, Maitre Rodrigue Dadier affichait clairement sa déception.
Fondio. R
