http://Côte d’Ivoire/Les villes touchées par la pénurie d’eau. Plusieurs villes ivoiriennes sont touchée par la pénurie d’eau. La raison essentielle reste la faible pluviométrie l’année passée qui a asséché la plupart des barrages qui alimentaient ces villes. Mais il n’y a pas que cette raison qui soit responsable du délestage d’eau. À Bouaké où les populations sont à la peine depuis plusieurs semaines, l’action de l’homme est également pontée du doigt. Ici, les carrières de sable dans le lit de la rivière de la Loka, principal barrage qui alimente la ville, ont contribué à son assèchement en faisant dévier la trajectoire naturelle de l’eau. Dans la capitale de Gbêkê, aux premières heures de la pénurie, une réunion avait eu lieu entre responsables de la Sodeci, la société distributrice de l’eau dans le pays et les autorités administratives. Chacune des deux parties avaient donné l’impression de jeter la pierre. La population qui état témoin de cette réunion, s’étai bien rendu compte que cette situation était prévisible et que quelqu’un n’avait pas joué son rôle. Mais il n’y a pas qu’à Bouaké où l’on vit une pénurie d’eau. Plusieurs localités du nord et du centre vivent ce désastre. Il s’agit notamment de Ferké, Odiéné, Niakara, Arikokaha, Tortiya, Botro, Tiénoungboué, Bodokro…En attendant que le ciel apporte la pluie, des solutions palliatives sont prises par le gouvernement : distribution d’eau par des camions de l’Office national de l’eau potable, (Onep) et réalisations de forages qui restent bien en dessous des besoins réels des populations. Tenez, à Niakara par exemple, un seul camion citerne fait la ronde pour une population estimée à plus de 30.000 habitants.
JPH
