Une campagne de sensibilisation des populations à fréquenter les centres de santé à été lancée à Bouaké le 8 juillet dernier au quartier Air-France 1.
Cette initiative de l’Ong Murir (Mains unies pour le respect des institutions de la République), vise à inciter les populations singulièrement les femmes enceintes à fréquenter les centres de santé et maternités pendant et après la grossesse malgré la crise sanitaires due à la pandémie de la maladie à Coronavirus.
« Depuis l’apparition de la maladie à Covid-19, nous avons fait le constat que les populations en particulier les femmes enceintes ont débrayés des centres de santé. Les femmes enceintes ou les nourrices ont peur et ne viennent plus dans les centres de santé pour suivre les différentes consultations prénatales et autres. A travers cette campagne d’un mois, nous voulons exhorter les populations à fréquenter les centres de santé à temps et de se départir des pesanteurs du Covid-19. Toutefois, nous allons aussi les sensibiliser sur les mesures barrières pour la lutte contre le Coronavirus », a expliqué Mohamed Berté, président de l’Ong Murir.
S’agissant des femmes enceintes, il a fait savoir que certaines accouchent en dehors des centres de santé avec pour conséquence des décès maternels.
« Il est inadmissible qu’une femme perde la vie en donnant la vie. Moment charnière dans la vie de tout parent qui le devient ou le redevient, l’accouchement constitue un acte médical complexe, impliquant des consignes strictes garantissant la sécurité de la mère et de l’enfant. Dans cette période de pandémie, vous devez le plus fréquenter les centres de santé car vous et votre bébé bénéficierez des soins appropriés », a dit Mohamed Berthé.
Retraçant les avantages à faire suivre les grossesses par des spécialistes de la santé maternelle et/ou infantile, il a ajouté que cela permet, d’anticiper sur les éventuels risques qui pourraient subvenir d’ici le terme de la grossesse.
« Nous vous prions chères mamans de fréquenter les centres de santé. Ne venez pas ou n’envoyer vos enfants au centre hospitalier, que lorsque la maladie dont vous souffrez ou que votre enfants souffre, atteigne le stade critique », conseillera-t-il.
Après le quartier Air-France 1, cap à été mis sur plusieurs autres quartiers de Bouaké où les populations ont été sensibilisées sur les bien-faits de la consultation par des spécialistes dans un centre de santé.
Fait à retenir, au cours de cette randonnée de sensibilisation, les responsables de l’ONG Murir ont distribué des gels hydroalcooliques, des cache-nez, du savon liquide aux populations.
JPH
