C’est une bonne habitude que le Real Madrid a décidé de reprendre cette saison. A l’aube de la phase finale de la Ligue des Champions, le club madrilène retrouve une forme étincelante. L’Ajax Amsterdam, adversaire du Real en huitièmes de finale, est prévenu.
En Ligue des Champions, on avait laissé, mi-décembre, un Real Madrid premier de son groupe et qualifié pour les huitièmes de finale mais défait deux fois pendant la phase de groupes. Une première depuis dix ans pour la Maison Blanche. Deux mois plus tard, le Real, qui a remporté la Coupe du monde des clubs, va mieux. Bien mieux. Demandez-donc à l’Atlético Madrid défait 3-1 sur sa pelouse le weekend dernier en championnat.
Comme au début de l’ère Zidane ?
En Espagne, on estime que le redressement du club merengue ressemble à celui de janvier 2016 quand Zinédine Zidane avait remplacé Rafael Benitez pour mener les Madrilènes à la première de leur trois Ligue des Champions consécutives. En chiffres, le Real depuis la fin de la phase de groupes, ça donne onze victoires, deux nuls et deux défaites en quinze matches mais aussi 36 buts marqués.
Ajoutez à cela un nul obtenu sur la pelouse du Barça en demi-finale aller de Coupe du Roi (1-1) et des victoires probantes en Liga sur Séville (2-0) et surtout le rival de l’Atlético (1-3) et vous obtenez un Real qui fait de nouveau peur alors que la phase finale débute pour lui ce mercredi contre l’Ajax Amsterdam.
« On a un peu augmenté notre niveau personnel, beaucoup ont joué la Coupe du monde jusqu’au bout, pour l’énergie et le mental ça pèse, avance Thibaut Courtois pour expliquer l’embellie madrilène. A certains moments, on avait peut-être trop de joueurs moins bien mais je crois que maintenant tout le monde se sent bien, pas de blessures, on joue bien. Tout le monde est au meilleur niveau, tout le monde se sent en confiance et ça se voit.” Effectivement ça se voit ! Neuvième de Liga en octobre, le Real est revenu dans le rétroviseur du Barça qui ne compte plus “que” six points d’avance.
Vinicius, la nouvelle pépite
Cette embellie s’est jouée autour d’un rajeunissement de l’effectif. Certains ont saisi leur chance comme Vinicius. Le Brésilien (18 ans) s’affirme comme la révélation de la saison au Real. Arrivé de Flamengo l’été dernier, l’ailier dribble, déborde, ose et se montre très complice avec Karim Benzema, meilleur buteur du Real cette saison (18 buts). « Personne n’aurait imaginé qu’en à peine six mois je serai titulaire. Je suis ravi », a savouré le joueur. « Quand un gamin de bientôt 19 ans joue et se démarque de cette manière, cela surprend un peu tout le monde », abonde Solari.
Face à l’Ajax, ce Real Madrid-là part logiquement avec une longueur d’avance. « Le Real est favori vu le poids de l’histoire, au-delà de notre bonne forme du moment », s’est d’ailleurs avancé Santiago Solari. La grande histoire du Real est riche de de 13 Ligue des Champions, son histoire récente est faite de 12 confrontations de suite remportées en phase finale.