Exilé en France depuis 2019, Guillaume Soro n’y serait plus et pourrait ne plus y revenir sauf changement de situation administrative.
Les autorités ivoiriennes auraient été informées, au moins depuis samedi dernier. Sous la menace d’un mandat d’arrêt international, évoqué mais jamais émis jusqu’à cette heure contre lui, Soro Kigbafori Guillaume depuis la France, émettait des messages d’appel à l’insurrection en Côte d’Ivoire, a pu, de fait, voyager sans être pris dans les griffes d’Interpol.
Selon nos informations l’administration française aurait notifié à l’exilé ivoirien, qui apparemment ne serait pas en règle, qu’il se devait de quitter le territoire français.
Le Président ivoirien Alassane Ouattara, par au moins à deux reprises, avait annoncé que la place de Guillaume Soro était en prison en raison d’une condamnation à 20 ans de prison dans une affaire de détournement et des poursuites en cours et pour son implication présumée dans une tentative de coup d’Etat en décembre 2019.
Mais les autorités ivoiriennes n’avaient jusque làpas émis de mandat d’arrêt international à son encontre alors qu’elles l’avaient annoncé. Ou du moins si cette procédure avait été lancée à son encontre, alors elle ne serait mais pas allée jusqu’à son terme. Pour l’heure Soro aurait pris la direction de la Belgique par la route, mais jusqu’à quand ?
Sa récente proposition de prendre en main, depuis l’extérieur, le Conseil National de Transition, qui subit un accouchement difficile à Abidjan, n’a pas eu l’aval de l’opposition. Mais libre de tout mouvement, du moins pour le moment, il aurait annoncé aujourd’hui sur les réseaux sociaux son intention de se rendra au Mali, pour les obsèques du défunt Président Malien ATT.
JPH
