L’ancien président, âgé de 94 ans, est décédé mercredi soir « entouré de sa famille » dans sa propriété d’Authon dans le Loir-et-Cher.
Plus jeune président de la Vème République lorsqu’il est élu en 1974, Valéry Giscard d’Estaing avait fait l’une de ses dernières apparitions publiques le 30 septembre 2019 lors des obsèques à Paris d’un autre président de la République, Jacques Chirac, qui fut son Premier ministre de 1974 à 1976. Il a aussi fait parler de lui en mai, visé par une enquête pour agression sexuelle après la plainte d’une journaliste allemande. Cette dernière l’accusait de lui avoir touché les fesses lors d’une interview plus d’un an plus tôt.
Valery Giscard d’Estaing est mort ce mercredi soir à l’âge de 94 ans « entouré de sa famille » dans sa propriété d’Authon dans le Loir-et-Cher, a appris l’Agence France-Presse auprès de son cabinet et de l’Élysée, confirmant une information d’Europe 1. L’ancien chef de l’État (1974-1981) avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois pour des problèmes cardiaques. « Son état de santé s’était dégradé et il est décédé des suites du Covid-19 », a indiqué sa famille dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, en précisant que ses obsèques se dérouleront « dans la plus stricte intimité familiale ».
Le 3ème Président de la 5ème République, Valéry Giscard d’Estaing séjournait depuis le début du confinement dans sa résidence de campagne à Authon. Il avait été admis quelques jours dans le service de cardiologie de l’hôpital de Tours du 15 au 20 novembre pour une « insuffisance cardiaque ». Il avait auparavant été hospitalisé quelques jours mi-septembre à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris pour une légère infection aux poumons. Mais les médecins avaient écarté une infection au coronavirus. L’homme d’État, qui a fêté ses 94 ans le 2 février, avait déjà été hospitalisé à Pompidou en cardiologie à plusieurs reprises il y a quelques années pour la pose de stents. L’une de ses dernières apparitions publiques remontait au 30 septembre 2019, lors des obsèques à Paris de Jacques Chirac, qui fut à la fois son Premier ministre et son successeur indirect à la tête de l’Etat.
En 2012, le Figaro évoquait son souhait d’être enterré dans un jardin privé, le sien. Une demande qui lui avait été jusqu’alors refusée. Ce vœu sera-t-il respecté après sa mort ?