Interview/L’honorable Deby Yao Benjamin, honoré par la jeunesse de la Coalition des mouvements pour la paix, l’emploi jeune et le développement (COMPED)

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L’honorable Deby Yao  Benjamin est le délégué départemental RHDP de Prikro. A la faveur des assises de la Coalition des mouvements pour la paix, l’emploi jeune et le développement, COMPED, il a été distingué pour ses nombreuses actions d’implantation d’abord du RDR puis du RHDP dans la région de l’Iffou et singulièrement dans son département natal, Prikro. Deby Yao benjamin évoque les raisons de sa distinction qu’il dédie au Président de la République Alassane Ouattara et exhorte les jeunes Ivoiriens à l’entreprenariat.

Ivoirecho. Vous venez d’être distingué aux assises 2021 de la COMPED. Quel sens donnez-vous à cette distinction ?

Deby Yao Benjamin. C’est une très grande satisfaction pour moi. C’est une marque de reconnaissance pour le travail bien fait. Cette distinction n’est pas fortuite. Elle a été faite après un long moment d’étude. Il y a eu un jury qui a parcouru l’intérieur du pays et qui s’est rendu compte que dans la région de l’Iffou qui est une zone difficile pour ne pas dire hostile au RHDP, il y a des cadres qui ont réussi à se faire élire. Et je fais partie de ces rares cadres. J’ai été élu en 2011 comme député RDR, de PRIKRO, puis en 2913 au conseil régional, sans véritablement battre campagne, j’ai pu obtenir 33% des voix dans cette région d’aubedience PDCI. Pour faire asseoir le RHDP dans la région de l’Iffou et singulièrement à Prikro, j’ai été amené à poser des actions. J’ai donc offert 130 motos aux responsables du RHDP de Prikro pour le travail de terrain. J’ai fait aussi partir à la Mecque 30 personnes sur fonds propres. Chaque année, ce sont plus de 20 élèves que nous aidons à aller à l’école. Nous avons dû batailler pour la réhabilitation de notre hôpital général. Bien entendu, ces actions ne sont pas exhaustives. Malgré tous ces efforts personnels, les jeunes ont constaté que je n’ai pas encore obtenu de promotion au sein de mon parti. Cela est vrai, mais je continue de me battre, j’ai la foi. Pour moi, il faut prendre pour image le Président de la République Alassane Ouattara qui ne rechigne pas à la tâche. Il ne ménage aucun effort pour le bonheur de ses concitoyens. Je pense que ce sont toutes ces actions qui me valent d’être distingué aujourd’hui. Je suis donc fier et heureux et je dis merci aux organisateurs. 

Ivoirecho. A qui dédiez-vous cette distinction ? 

D.Y.B. D’abord au chef de l’État, SEM Alassane Ouattara et à son épouse Dominique Ouattara. Ensuite à mes parents de Prikro qui lui disent merci pour tout ce qui est fait pour nous. Je veux citer les écoles de proximité, le bitume qui est en train d’être fait. Tous les cadres de Prikro lui disent merci. Je dis merci au premier ministre Patrick Achi et au gouvernement. Merci à tous les premiers ministres qui l’ont précédé, Ahoussou Jeannot, Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko, au président de l’Assemblee Nationale, Amadou Soumahoro. 

Ivoirecho. Prikro bastion du RHDP dans l’Iffou hier, cette donne est-elle d’actualité aujourd’hui ? 

D.Y.B. Bien évidemment que Prikro demeure le bastion du RHDP dans l’Iffou. Cela ne se discute pas. J’ai été le premier élu RDR de la région. Nous avons participé à l’élection regionale et nous n’avons pas été du tout ridicule. Ce sont deux éléments à féliciter. 

Ivoirecho. Quel conseil avez-vous à donner à la jeunesse ivoirienne dans son ensemble et à celle de Prikro en particulier ? 

D.Y.B. J’exhorte la jeunesse ivoirienne à entreprendre, parce que nous ne pouvons pas tous aller à la Fonction publique. Le Président de la République a tracé les sillons. Tout le pays est en chantier. Il ya des routes, il y a des ponts, il y a le bitume partout. La Côte d’Ivoire est en construction. Il appartient aux jeunes de capitaliser tout ces chantiers ouverts. Au lieu d’aller déposer des dossiers dans des entreprises et attendre d’être appelés, ils peuvent se diriger vers des directions commerciales pour signer avec elles des contrats free-lance. Avec tout ce qui est constructions aujourd’hui, il y a plusieurs domaines exploitables, (les ventes de terrains, des intrants). Que les jeunes osent. Parfois c’est la peur d’entreprendre qui est leur plus gros problème. 

Entretien réalisé par JPH

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