KATIOLA/AU TERME DE SON SÉJOUR, CHRISTIAN DIONIS EXHORTE L’ENTREPRISE « MOISE » A PLUS DE TRAVAIL ET REGRETTE LES DERIVES RELIGIEUSES AU SEIN DE L’ÉVÊCHÉ

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Avant de s’envoler pour la France, Christian Dionis, le fondateur de l’entreprise « Moïse » a partagé un cocktail avec les travailleurs de ladite entreprise, le Vendredi 23 Novembre 2023, dans l’enceinte de l’établissement spécialisé dans la menuiserie-ébénisterie. A cette occasion, l’homme de Bazas au sud de Bordeaux, a exhorté Koné Nimple Raphaël, Directeur Général de l’entreprise « Moïse » et ses hommes à plus de travail.

Pour lui, « la vie d’une entreprise ne tient qu’à la qualité du travail et la disponibilité de son personnel. » C’est pourquoi, bien que satisfait des prestations des ouvriers, l’octagénaire a appelé ces derniers à travail dur et cela, dans un environnement propre.

Aussi a-t-il appelé à l’entretien des machines pour leur dureté de vie. Justement, il a saisi la lucarne pour exprimer sa gratitude à ceux qui depuis la France, lui ont apporté des soutiens financiers et matériels pour l’acquisition de ces infrastructures.

Il est revenu sur le contentieux relatif à la confiscation par l’évêché, des premières machines du temps de l’atelier Saint Joseph. Un contentieux qui a opposé l’évêché à Raphaël qui devait avoir selon Christian Dionis la garde des premières machines dont il a été également donateur. Sa déception est d’autant plus grande que le problème porté devant les juridictions, à l’en croire, a « accouché d’une souris ».

Toutefois, il a demandé à Koné Raphaël, de rester concentré sur l’entreprise « Moïse » et assurer sa survie. Caractérisé par son appartenance sans détour, à la communauté chrétienne catholique et à ses principes de base, le citoyen français de 80 ans a stigmatisé les dérives qu’il a pu constater au sein de l’évêché en Côte d’Ivoire en général. Il estime que le matérialisme pécuniaire est contraire à la fonction de l’évêché. C’est pourquoi il a trouvé déviant, les activités commerciales qu’il dit avoir constatées chez certains hommes de Dieu. Pour lui de façon générale en Côted’Ivoire, les quêtes se sont multipliées dans les églises catholiques et les cérémonies de baptême se font de plus en plus chères.

Aussi a-t-il estimé malsain de voir refuser à l’église, les corps sans vie de fidèles qui n’étaient pas à jour de leurs cotisations avant avant leur décès.

Tout ceci, selon ses propos, ne se fait pas en France. Il a également déconseillé aux fidèles de ne pas accrocher les photos de l’évêché dans les maisons au risque de les adorer.

En tout cas Christian Dionis dit ne pas apprécier ces agissements qui « frisent la corruption et contraires à la morale chrétienne. » Pour leur part, Koné Raphaël et les ouvriers de l’entreprise « Moïse » disent avoir tiré beaucoup d’enseignements de leur donateur et ils lui ont promis de tout mettre en œuvre pour donner les lettres de noblesse à leur petite et moyenne industrie.

Le directeur général dudit établissement, a réitéré sa reconnaissance au donateur et à ses partenaires de la France. Il a matérialisé ce sentiment par un don de tableau artistique pendant que les ouvriers se joignaient à lui pour souhaiter longue vie à l’octagénaire.

Le résidant de Bazas, donateur de machines à l’établissement « Moïse » qui a séjourné à Katiola pendant dix jours, s’est envolé pour la France, le dimanche 26 Novembre 2023. 

Assemian Navenko

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