Korhogo/Filiere mangue : La professionnalisation au cœur d’un atelier-diagnostic du programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa)

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Aborder en 2020 la campagne de lutte contre la mouche de fruits et autres maladies de la mangue avec une organisation solide de l’inter mangue. Tel est l’un des principaux objectifs de l’atelier-diagnostic de l’association interprofessionnelle de la filière mangue, organisé du 2 au 3 juillet dernier.

Du fait de son poids de plus en plus croissant dans le développement économique de la Côte d’Ivoire et particulièrement des zones productrices, le secteur de la mangue doit être organisé ou réorganisé en vue d’impulser et promouvoir la filière dans toutes ses composantes (Production, transformation, commercialisation).

Et cela passe par un état des lieux approfondi afin d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Autres objectifs dudit atelier : Etablir le diagnostic en vue de trouver les solutions aux problèmes qui minent l’interprofession et la filière mangue, elle-même.

A terme, la structuration, la gouvernance et le fonctionnement de l’inter mangue seront renforcés.

Le déroulement de l’atelier s’est articulé autour des présentations ou exposés sur la filière mangue, l’inter mangue, les organisations interprofessionnelles agricoles (Oia) et des travaux de groupes constitués de représentants de structures étatiques d’appui aux organisations paysannes, de membres de l’unité de coordination du programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa) et de ceux des organisations agricoles.

Il est à retenir que la mangue est le troisième fruit exporté après l’ananas et la banane. La Côte d’Ivoire dispose d’un important verger de manguier traditionnel et de quelques plantations de type moderne, principalement concentrés dans la zone Nord du pays, notamment dans les régions du Poro, de la Bagoué et du Tchologo.

La filière mangue emploie des milliers de jeunes et de femmes, et procure des revenus annuels de près de 7 milliards de francs CFA pour des exploitants privés et quelque 7 000 petits producteurs du Nord de la Côte d’Ivoire.

                                          Billy Kakao

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