Korhogo/Les correspondants de presse et journalistes des médias institutionnels renforcent leurs capacités sur l’apatridie

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Du 05 au 06 juillet 2021 à Korhogo, un atelier de renforcement des capacités des  correspondants de presse, journalistes des médias institutionnels  et des radios de proximités sur  la notion  de l’apatridie. Il est question de bien donner à ces hommes de médias, les rudiments nécessaires sur la notion de l’apatridie et  la nationalité dans l’optique qu’ils en fassent une une large campagne de sensibilisation et de diffusions.

«  Faire bien comprendre le concept  de l’apatridie  et améliorer l’attitude du public à l’égard des personnes apatrides afin d’éviter l’exclusion,  la discrimination ».

L’atelier est organisé par la Direction d’Aide et Assistance  aux Refugiés et Apatrides ( DAARA) du ministère ivoirien  des affaires étrangères , de l’Intégration Africaine et de la Diaspora

Tour à tour, Mme Djè Lou Marthe  assistance juridique  chargée de l’apatridie  à la Direction  d’Aide et Assistance aux Refugiés et Apatrides (DAARA),Touré Idrissa Habder chargé de communication, Moise TIMTCHUENG administrateur en charge de l’apatridie au Haut-Commissariat  des Nations Unies pour les Refugiés ( HCR) Francis Konan DJAHA, administrateur National assistant protection (Apatridie), ont successivement présenté et de  défini l’apatridie.  

Il ressort que l’apatride est la personne qu’aucun Etat ne connait et ne considère comme son ressortissant par application de sa législation. En Côte d’Ivoire, les régions   de l’Est ,  Nord Est , Nord et Nord-ouest, présentées en rouge,  sont  impactées par le faible taux de scolarisation,  du non enregistrement des cas de naissances. Plusieurs apatrides n’ont jamais franchis une frontière internationale et se trouvent dans leur « propre pays ». Ce sont des personnes qui n’arrivent pas à remplir les critères de nationalité du pays de leur séjour de longue durée, qui est souvent le pays de leur naissance. Il s’agit des apatrides in situ.  L’apatride peut également se produire dans des situations migratoires, par exemple les expatriés qui perdent leur lien avec leur pays d’origine sans avoir acquis la nationalité du pays d’accueil… vont préciser les formateurs. 

En d’autres termes, être apatride, c’est ne pas avoir d’identité, la nationalité,  c’est le droit d’avoir des droits…En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus touchés par l’apatridie. Et beaucoup de personnes qui en sont victimes ignorent qu’ils le sont. D’ailleurs, plus de la moitié des enfants sont concernés par ce fléau, souvent transmis de génération en génération. Or la nationalité s’acquiert dès la naissance et perdure tout au long de la vie.

L’enregistrement de la naissance, dans le centre d’état civil le plus proche, selon la loi, dans un délai de 03 mois , constitue la première étape de lutte contre l’apatridie.

Billy Kakao

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